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L'histogramme en photographie : le maitriser pour améliorer vos photos

Au premier abord, l’histogramme est une notion un peu compliquée à appréhender.

Pourtant, maitriser la lecture d’un histogramme, que ce soit lors de la prise de vue ou en post-production, vous permettra d’améliorer la gestion de l’exposition de vos photos.

Et finalement, lire un histogramme ce n’est pas si difficile que ça en a l’air.

Qu’est-ce qu’un histogramme ?

Un histogramme est une représentation graphique de la distribution des intensités lumineuses de votre photo.

Il vous permet de visualiser comment se distribuent les tons foncés, moyens et clairs de vos images.

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Voilà à quoi ressemble un histogramme, ici dans Lightroom :

histogramme-dans-lightroom

Dit comme ça, je suis sur que vous n’avez rien compris et c’est normal.

Pourtant, un histogramme c’est très simple.

Même un enfant pourrait en faire un !

On pari ?

Mon premier histogramme

Pour comprendre ce que représente un histogramme, le mieux est d’en faire un vous même.

Oui, nous allons faire un histogramme.

Tout d’abord, on choisit une photo :

histogramme-simplifie-pict

Je l’ai prise avec un appareil assez vieux, la définition n’était pas terrible 😉

Sur cette magnifique photo, chaque carré représente un pixel, comme sur une “vraie” photo.

On peut remarquer que nous avons quatre tons différents sur la photo : du noir (le plus foncé), du gris foncé (un peu plus clair que le noir), du gris clair (encore plus clair), et du blanc (intensité lumineuse maximum).

Pour créer notre histogramme, nous allons tout simplement compter le nombre de pixels de chaque intensité de couleur.

Nous avons donc :

  • 2 pixels noirs
  • 4 pixels gris foncés
  • 4 pixels gris clair
  • 6 pixels blancs

Pour créer notre premier histogramme, il nous suffit de reporter sur un graphique ces 4 points.

Les noirs sont représentés à gauche du graphique, puis, plus on va vers la droite, plus la luminosité augmente, pour finir au blanc complètement à droite du graphique.

Ce qui nous donne ceci :

histogramme-simplifie

Voilà, vous venez de créer votre premier histogramme. Vous voyez que c’est facile !

Et bien pour vos photos, c’est exactement la même chose. Sauf qu’il y a beaucoup plus de pixels et d’intensités lumineuses différentes.

Comment lire un histogramme

Maintenant que vous savez créer un histogramme, le lire va vous paraitre un jeu d’enfant.

histogramme-tons-fonces-tons-clairs

L’histogramme ci-dessus a été pris au hasard et représente donc la répartition des tons d’une photo.

Complètement à gauche, nous avons les tons noirs.

Complètement à droite, nous avons les tons blancs.

Entre les deux et de gauche vers la droite, l’intensité lumineuse augmente.

Donc, si on lit cet histogramme de gauche à droite, on peut en déduire que :

  • Il n’y a pas de noir sur la photo.
  • Il y a beaucoup de couleurs plutôt sombres
  • Les tons moyens et assez clairs ne sont pas très nombreux
  • Et enfin qu’il y a beaucoup de blanc sur la photo.

Voici maintenant la photo correspondant à cet histogramme :

histogramme-photo

Vous voyez que nos déductions étaient bonnes :

Très peu de noirs, les couleurs sombres sont les feuillages des arbres, la pelouse représente les tons moyens à clairs, et enfin, le ciel, c’est l’extrémité droite de l’histogramme, où l’intensité lumineuse est très forte.

En quoi l’histogramme peut m’aider à améliorer mes photos ?

L’histogramme vous permet de contrôler très rapidement l’exposition de votre photo.

Il faut d’abord bien comprendre qu’il n’y a pas de bon ou de mauvais histogramme.

Selon les photos ou l’effet recherché, vos histogrammes pourront être complètement différents.

Cependant, quelques points méritent votre attention :

L’extrémité droite de l’histogramme

L’extrémité droite de l’histogramme représente les tons les plus clairs de votre photo, nous l’avons vu plus haut.

Si vous remarquez une nette hausse de la courbe tout contre le bord droit de votre histogramme, c’est que beaucoup de pixels sont complètement blanc.

Voici un exemple d’un tel histogramme :

histogramme-surexposition

Sur votre photo, cela va se traduire par une zone complètement blanche, sans aucuns détails à l’intérieur.

Ce phénomène est en général le signe d’une surexposition de votre photo.

Extrémité gauche de l’histogramme

L’autre extrémité de l’histogramme représente les pixels les plus sombres de votre photo.

Là aussi, si vous voyez une augmentation de la courbe très proche du bord, c’est que beaucoup de pixels sur votre photo sont complètement noirs, comme ici :

histogramme-sous-exposition

Ce phénomène est en général le signe d’une sous-exposition de votre photo.

Comment utiliser l’histogramme lors de la prise de vue

Sur un appareil photo, il est souvent difficile de voir clairement l’exposition de certaines zones de la photo que vous venez de prendre.

Entre l’écran de contrôle trop petit, les reflets dus à la luminosité ambiante, les traces de doigts sur l’écran et j’en passe, il est quasi impossible d’avoir une bonne lecture de la photo que vous venez de prendre.

L’histogramme, lui, est facile à lire, et voici ce que vous devez contrôler :

  • L’extrémité droite de l’histogramme, pour voir si vous n’avez pas une trop grande zone surexposée dans votre photo.
  • L’extrémité gauche de l’histogramme, pour voir si vous n’avez pas une zone sous-exposée dans votre photo
  • La forme générale de votre histogramme, qui doit correspondre à la photo que vous avez prise.

Pour ce dernier point, vous verrez qu’avec l’habitude ça devient très facile :

Si vous photographiez un paysage enneigé par exemple, il est normal que votre histogramme soit plutôt décalé vers la droite. S’il est décalé vers la gauche, c’est que vous avez un problème.

Pour un paysage, votre histogramme devrait être bien réparti, avec une courbe qui s’étale de l’extrémité gauche à l’extrémité droite, et un pic plus ou moins au centre.

Si vous faites une photo de nuit, il est normal que votre histogramme soit décalé à gauche : beaucoup de pixels sont noirs.

Une fois que vous avez contrôlé votre histogramme, et si vous détectez un défaut, comme par exemple une surexposition, vous allez pouvoir reprendre une photo, et contrôler à nouveau l’histogramme obtenu.

Prenez l’habitude de regarder votre histogramme après chaque photo et vous verrez qu’avec l’habitude vous ne pourrez plus vous en passer.

La majorité des appareils photos permettent d’afficher un histogramme lorsque vous passez en mode aperçu de vos photos. Certains peuvent même l’afficher en live lors de la prise de vue. Activer cet affichage est très important. Reportez-vous au manuel de votre appareil si vous ne l’avez pas activé et ne savez pas comment le faire.

Enfin, certains boitiers disposent d’une fonction pour signaler les zones surexposées ou sous-exposées. Lorsque vous l’activez et qu’une zone de votre image est cramée, elle clignote sur l’aperçu de votre photo. Vous visualisez ainsi la zone surexposée d’un simple coup d’oeil et pouvez corriger votre exposition. Ici aussi, reportez vous au manuel de votre appareil photo pour savoir comment activer cette fonction.

L’histogramme au service de votre vision photographique

Comme je l’ai dit plus haut, il n’y a pas de bon ou de mauvais histogramme.

L’histogramme est simplement un outil de contrôle, qui permet une meilleure lecture de l’exposition d’une photo.

La forme de votre histogramme doit correspondre à l’effet que vous avez voulu créer sur votre photo, pas à “l’histogramme parfait” — qui n’existe pas.

Voici un exemple pour bien que vous compreniez :

Sleeping

Lorsque j’ai pris cette photo de l’un de mes chats devant la fenêtre, j’ai délibérément recherché une surexposition.

J’ai réglé mon boitier pour obtenir cette surexposition, puis j’ai vérifié l’histogramme obtenu pour être certain que j’ai bien une surexposition :

histogramme-high-key

Comme vous pouvez le voir, on a une forte augmentation de la courbe à droite de l’histogramme, correspondant à beaucoup de pixels blancs.

C’était l’effet recherché, donc je n’ai rien corrigé.

Par contre, si vous avez le même histogramme en prenant une photo de paysage que vous voulez convenablement exposer, revoyez les réglages de votre boitier, il y a très certainement un problème.

A vous de jouer

Maintenant que vous avez compris comment fonctionnait un histogramme et ce à quoi il pouvait vous servir, c’est à vous de jouer :

  1. Activez l’affichage de l’histogramme sur votre appareil photo
  2. Sortez prendre quelques photos
  3. A chaque photo que vous prenez, contrôlez grâce à l’histogramme que l’exposition de votre photo correspond à l’exposition que vous aviez en tête
  4. Essayez ensuite de prendre la même photo mais en la surexposant, puis une troisième en la sous-exposant. Utilisez toujours votre histogramme pour contrôler la réussite de l’exercice.

Si vous avez du mal à maitriser l’exposition de vos photos ou que vous ne savez pas comment régler votre boitier pour influencer la forme de votre histogramme, c’est que vous n’avez pas encore acquis toute la technique nécessaire pour réussir vos photos.

Pour remédier à ce problème, je vous conseille de vous inscrire à la formation en ligne Sortir du mode auto et réussir toutes vos photos. En 8 semaines seulement et grâce à de nombreux exercices à réaliser sur le terrain, vous maitriserez parfaitement toute la technique nécessaire pour réussir vos photos.

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