On réfléchit à ce que nous couterait une action,
Mais pas souvent au cout de l’inaction.
Or l’inaction a un cout elle aussi — souvent indirect, souvent à long terme, donc plus difficile à apprécier, mais elle a un cout.
Parfois ce cout est négatif : si vous ne faites pas de sport par exemple, à long terme, votre inaction aura un cout important sur votre santé, votre énergie et votre bien-être général.
Dans ce cas, le cout de l’action — faire du sport — est tout de suite perceptible : il faut se lever, s’habiller, transpirer, faire des efforts… Alors que celui de l’inaction est plus lointain, plus vague. Alors notre cerveau, qui a toujours tendance à préférer la facilité et le moindre effort, choisit l’inaction. Et c’est un mauvais choix.
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Parfois, au contraire, le cout de l’inaction est positif.
Si vous n’achetez pas sur un coup de tête le dernier gadget à la mode, vous vous apercevrez au bout de quelques semaines qu’au final vous n’en avez pas besoin. Si vous ne répondez pas à vos mails dans l’heure qui suit leur réception, vous vous apercevrez que beaucoup de problèmes se résolvent d’eux-même. Si vous ne vous inquiétez pas avant même qu’un évènement survienne, vous vous apercevrez qu’au final c’est moins catastrophique que ce que vous imaginiez. Dans ces exemples, mieux vaut donc rester inactif, éviter l’action.
Dans tous les cas, que l’inaction ait un impact positif ou négatif, vous devez la prendre en compte dans vos décisions.
L’inaction est une option.
Et si elle a un effet positif sur votre futur, ne vous sentez pas obligé d’agir ou de réagir à tout ce qui vous arrive.
Parfois, ne rien faire est la meilleure chose à faire.