Un vaut toujours mieux que zéro
Je planifie mes séances de musculation le matin, avant que les enfants ne se lèvent. En ce moment, ils se réveillent tôt, et ma séance est souvent interrompue. Progressivement, j'ai commencé à éviter le sport, sous prétexte que je n’aurais pas le temps de terminer. Sans m'en rendre compte, cela faisait plusieurs semaines que je ne faisais plus rien.
Aujourd’hui, je m’y suis remis. Car bien sur, mon raisonnement était idiot. Il ne s’agissait que d’une excuse pour ne pas faire de sport.
La vérité, c’est qu’il vaut mieux faire une minute de sport que pas de sport du tout. Mieux vaut faire ne serais-ce qu’une seule pompe plutôt que de ne pas en faire du tout. Et je me suis dit que c’était la même chose pour la lecture.
Si vous n’avez pas beaucoup de temps ou risquez d’être interrompu, ne vous cachez pas derrière cette excuse pour ne pas lire. Vous êtes dans une salle d’attente, dans le métro, entre deux rendez-vous, en train d’attendre que le four soit chaud... Mieux vaut lire une page — ou une phrase ou même un mot — plutôt que zéro.
La vérité, c’est que l’abandon commence rarement par un grand renoncement. Il commence par une bonne excuse, bien formulée, et socialement acceptable.
Une minute de pratique maintient une trajectoire. Zéro la brise.
Cette règle vaut pour le sport, la lecture, la création — et pour tout ce que vous prétendez construire sur le long terme.