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7 conseils pour progresser en photographie de rue, inspirés d’une vidéo de Garry Winogrand

Garry Winogrand est un photographe américain. Il a été l’un des plus grands représentants du mouvement de la photographie de rue au 20ème siècle.
Pendant près de 20ans, il a passé ses journées à immortaliser des scènes banales de la vie américaine.
Il y a quelques jours, je suis tombé sur une interview de Garry Winogrand sur Youtube. Pendant cette interview, on le voit à plusieurs reprises en action, en train de photographier des passants dans la rue.
Voici la vidéo en question :

Et voici les leçons que l’on peut tirer de ces quelques minutes passées en compagnie d’un expert en photographie de rue :

Toujours être à l’affut d’une opportunité

La première chose qui m’a frappée lorsque j’ai regardé cette vidéo pour la première fois, c’est la façon dont Garry Winogrand laisse en plan le caméraman, pour aller prendre quelques clichés, en interrompant même une phrase qu’il avait commencé.
La scène se déroule à la fin de la première minute de la vidéo.
Lorsque vous êtes dans la rue, vous ne pouvez jamais savoir à l’avance ce qu’il va se passer. Pour arriver à immortaliser des scènes intéressantes, vous devez être toujours prêt.
Votre appareil photo doit être allumé. Il doit être réglé de façon adaptée à l’endroit ou vous vous trouvez (quantité de lumière, etc.). Pensez à relire l’article “5 conseils et astuces pour bien débuter en photographie de rue” pour plus de détails à ce sujet.
Mais le plus important, c’est vous. C’est votre oeil. Vous devez toujours être à l’affut. Toujours avoir l’oeil ouvert. Comme si vous scanniez la rue devant vous. Et dès que quelque chose attire votre oeil, déclenchez.
Avec l’habitude et la pratique, vous verrez que vous aurez l’impression de prévoir certaines scènes. Comme si vous aviez déjà vécu cet instant. Et ces quelques dixièmes de secondes d’avance sur la scène vous offriront de superbes opportunités de clichés.

Prendre beaucoup de photos

La deuxième chose que j’ai remarquée en regardant la vidéo, c’est la cadence à laquelle Garry Winogrand prend des photos.
Si on reprend la même séquence que pour le premier point, à 1“05 il prend la première photo. A 1”19, il en est à la 6eme. Quasiment une photo toutes les deux secondes.
Et il faut se rappeler qu’à l’époque on utilisait des pellicules!
D’ailleurs, à sa mort, Garry Winogrand a laissé plus de 300 000 photos non développées. Il prenait tellement de photos, qu’il n’a jamais eu le temps de toutes les voir!
Lorsque vous êtes dans la rue, n’hésitez pas à prendre beaucoup de photos. Certaines seront ratées, et d’autres ne seront pas très intéressantes.
Mais en vous habituant à prendre énormément de photos, vous n’hésiterez pas à déclencher dès qu’une scène attire votre attention. Et parmi ces scènes, certaines vous offriront des clichés vraiment intéressants.
Lorsque je commence une “séance” de photo de rue, je me force à déclencher quelques photos sans aucun intérêt. Je prend une vingtaine de clichés, tout de suite, dès mes premiers pas dans la rue, même si il ne se passe rien de très intéressant. Le but est juste de lancer la machine. Un peu comme un échauffement pour un sportif.

Toujours regarder dans le viseur, ne jamais prendre une photo à l’aveugle

Une autre chose que l’on remarque en visionnant la vidéo, c’est que Garry Winogrand regarde toujours dans son viseur au moment ou il prend une photo.
Il ne prend jamais de photo à l’aveugle.
Je ne sais pas si vous avez déjà essayé de prendre une photo sans regarder dans votre viseur, mais moi oui.
Et le résultat n’est pas brillant. Certaines fois, on a de la chance, et on obtient un cliché pas trop moche. Mais dans la majorité des cas, il manque un morceau du sujet, on a des éléments en trop dans le cadre, la mise au point n’est pas bonne, etc.
Prenez l’habitude de toujours regarder dans votre viseur quand vous déclenchez. Au début, il vous faudra quelques secondes pour le faire, mais avec l’habitude, en quelques centièmes de secondes, presque instinctivement, vous serrez capable de cadrer de manière convenable votre photo, sans rater la scène que vous voulez immortaliser car vous avez été trop lent pour regarder dans votre viseur.
En plus des viseurs, les appareils modernes ont des écrans LCD de plus en plus performants, et parfois même orientables. Vous n’avez donc plus aucune excuse pour prendre une photo à l’aveugle!

Soyez rapide pour faire votre mise au point

Regardez à quelle vitesse Garry Winogrand prend une photo. Il lui faut moins de 3 secondes pour mettre le viseur de son appareil photo au niveau de son oeil, et déclencher.
Et dans ce laps de temps, il faut être capable de faire la mise au point.
Les appareils photos modernes ont fait de très grands progrès en terme de mise au point. Aujourd’hui, quand les conditions sont bonnes, il ne faut que quelques dixièmes de secondes à un appareil photo pour faire une mise au point.
Entrainez vous dès que vous pouvez. Vous pouvez le faire sans même bouger de chez vous. Prenez votre appareil à la main, repérez un objet, et faites une photo le plus rapidement possible. Au début il vous faudra quelques secondes. Avec l’entrainement, vous serez de plus en plus rapide.
En photographie de rue, n’utilisez que le collimateur central pour faire votre mise au point. Au moins, vous savez toujours ou votre mise au point sera faite.
Ne vous embêtez pas non plus avec la règle des tiers. Si vous voulez prendre un portrait d’un passant que vous croisez, vous n’avez que quelques dixièmes de secondes pour réagir. Quand il est à deux mètres de vous, levez votre appareil à la hauteur de votre oeil, mettez son visage au centre de votre cadre, faites la mise au point, et déclenchez. Ne perdez pas de temps à recomposer votre photo, le sujet serait déjà derrière vous.
Certains réglages de votre boitier peuvent également vous permettre de gagner de précieux dixièmes de secondes pour faire une mise au point plus rapide.
Sur mon boitier par exemple Panasonic GX7, une fonction me permet de commencer la mise au point dès que mon oeil se rapproche du viseur. Sans même à avoir à appuyer à mi course sur mon déclencheur.
Une autre fonction me permet de déclencher la mise au point dès que le boitier change de position puis se stabilise. Si je monte mon boitier à la hauteur de mon oeil et le garde en position, il commence à faire la mise au point tout seul, avant même que j’ai le temps de commencer à regarder à travers le viseur.
Tous les boitiers ne sont pas équipés de telles fonctions, mais pensez à faire le tour de toutes les options que vous avez. Certains réglages comme ceux-ci peuvent vous faire gagner du temps en photographie de rue.
Enfin, dernière remarque, Garry Winogrand utilise la technique de la mise au point hyperfocale sur cette vidéo. Un procédé qui lui permet d’avoir une profondeur de champ très grande, sans avoir à réellement faire de mise au point à chaque cliché.
Je ne m’étendrai pas sur cette technique aujourd’hui, et d’ailleurs je préfère une mise au point classique plutôt que d’utiliser cette technique en photographie de rue. Mais sachez qu’elle existe, et qu’elle peut être très utile dans certaines conditions.

Faites comme si vous régliez votre appareil

Lorsque Garry Winogrand prend une photo, on dirait qu’il a un tic bizarre juste après : il bouge son appareil dans tous les sens, le regarde, le “tripote”.
On le voit très bien sur la vidéo aux alentours de 1″25, lorsqu’il prend en photo une personne qui se trouve à moins d’un mètre de lui.
L’idée ici est de ne pas pointer son appareil photo vers le sujet que l’on vient de photographier, et de faire comme si on réglait son appareil, ou que l’on essayait de résoudre un problème qui fait qu’il ne marche pas.
Le sujet photographié n’aura ainsi pas l’impression d’avoir été photographié.
Moins votre appareil passera de temps à pointer vers votre sujet, moins vous aurez de chance de vous faire repérer.
En photographie de rue, la discrétion est primordiale.

Ne pas regarder les gens dans les yeux

Toujours dans le même but, Garry Winogrand ne fixe jamais un sujet dans les yeux. Ni avant, ni après avoir déclenché.
On le voit très bien de 1“25 à 1”32 sur la vidéo. Quand le sujet se retourne pour voir ce que Garry Winogrand était en train de faire, ce dernier ne croise jamais son regard.
Lorsqu’on débute en photographie de rue, on à tendance à regarder notre sujet lorsqu’il s’approche de nous. Pour savoir à quel moment déclencher, comment le cadrer, etc.
Essayez à tout prix de limiter cette phase d’observation.
Un simple coup d’oeil vous suffit pour repérer votre sujet, puis regardez ailleurs. Un autre coup d’oeil pour estimer sa direction, et savoir dans combien de temps il sera à votre niveau, et détournez à nouveau votre regard. Le troisième coup d’oeil se fait à travers le viseur de votre appareil photo, et doit être aussi rapide que possible.
Une fois votre photo prise, vous aurez également tendance à vouloir regarder votre sujet qui s’éloigne. Pour voir si il vous a repéré. Pour voir sa réaction.
Ignorez le. Ne le regardez pas. C’est la meilleure façon de vous faire repérer.
Si vous continuez à regarder dans la même direction que lorsque vous avez pris la photo, alors que votre sujet n’y est plus, il pensera que vous photographiez autre chose, et qu’il est passé devant au mauvais moment.
J’entends parfois certains de mes sujets s’excuser d’être passé devant mon objectif, alors que mon but était bien de les prendre en photo!

Ne pas réfléchir à quoi va ressembler la photo. Juste inclure ce que l’on veut capturer dans la photo.

La dernière chose importante n’est pas observé dans la vidéo, mais entendu de la bouche de Garry Winogrand lui-même.
En photographie de rue, ne pensez pas au résultat. Ne pensez pas à la photographie que vous voulez obtenir. Concentrez-vous sur ce que vous voulez inclure ou pas dans votre photo. Concentrez-vous sur ce moment de vie que vous voulez immortaliser.
Votre sujet n’est pas une photo. Votre sujet est une personne.
Vous ne voulez pas vous souvenir d’une photo. Vous ne voulez pas vous souvenir d’une technique. Vous ne voulez pas vous souvenir d’un réglage.
Vous voulez vous souvenir d’une personne. Vous souvenir d’une situation. Vous souvenir d’un sentiment.
Ce dernier point est valable quel que soit votre pratique de la photo.
Et c’est sans doute le point le plus important de cet article.

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Nicolas Croce

Nicolas Croce

Photographe et auteur best-seller, Nicolas Croce est le numéro un des ventes en France dans sa catégorie. Chaque année, ses livres, formations, workshops et coachings aident plusieurs dizaines de milliers de personnes à progresser en photographie, développer leur créativité, s’épanouir dans leur pratique et vivre une vie heureuse. Amateurs ou pros, des photographes et créatifs du monde entier font confiance aux compétences uniques de Nicolas pour les aider à avancer.

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22 réponses

  1. Bonjour Nicolas,
    J’ai du mal avec cette manière de faire, je trouve que c’est un peu mal honnête et j’ai l’impression de “voler” mes sujets !
    Se cacher de la sorte me met mal à l’aise. Personnellement, quand je prend un passant en photo, même de vraiment très près, je ne me cache jamais. Par contre j’ai toujours un large sourire, mais je suis souriant naturellement 😉
    La plus part du temps, le sujet me lance soit un sourire également, soit un regard interrogateur, puis continue son chemin.
    Parfois le regard est plus insistant et alors je vais vers lui. Il faut savoir que les gens n’aiment pas d’être pris en photo, mais qu’il adore être en photo.
    En me présentant et en décrivant mon thème du jour, c’est ce que je leur explique. Si on demande la permission avant de prendre une photo, on essuiera toujours un refus, par contre en montrant le résultat la personne sera ravie. Je propose toujours d’échanger les e-mail et j’envoi la photo en souvenir. J’en profite pour faire signer l’accord classique d’utilisation de l’image.
    Si le résultat va plus loin qu’une simple exposition web, il m’est arrivé d’envoyer une impression papier et cet échange me fait une publicité sympa (même si je ne me considère pas comme professionnel et que je ME fais juste plaisir, donc projet personnel et pas de revenu par la photo).
    Cet échange apporte vraiment un plus à la vision de proximité que l’on peu développer en photo de rue.
    Voilà juste un aperçu de mon expérience personnelle. Bonne continuation et à bientôt.
    Poggy

  2. Bonjour Nicolas,
    J’ai du mal avec cette manière de faire, je trouve que c’est un peu mal honnête et j’ai l’impression de “voler” mes sujets !
    Se cacher de la sorte me met mal à l’aise. Personnellement, quand je prend un passant en photo, même de vraiment très près, je ne me cache jamais. Par contre j’ai toujours un large sourire, mais je suis souriant naturellement 😉
    La plus part du temps, le sujet me lance soit un sourire également, soit un regard interrogateur, puis continue son chemin.
    Parfois le regard est plus insistant et alors je vais vers lui. Il faut savoir que les gens n’aiment pas d’être pris en photo, mais qu’il adore être en photo.
    En me présentant et en décrivant mon thème du jour, c’est ce que je leur explique. Si on demande la permission avant de prendre une photo, on essuiera toujours un refus, par contre en montrant le résultat la personne sera ravie. Je propose toujours d’échanger les e-mail et j’envoi la photo en souvenir. J’en profite pour faire signer l’accord classique d’utilisation de l’image.
    Si le résultat va plus loin qu’une simple exposition web, il m’est arrivé d’envoyer une impression papier et cet échange me fait une publicité sympa (même si je ne me considère pas comme professionnel et que je ME fais juste plaisir, donc projet personnel et pas de revenu par la photo).
    Cet échange apporte vraiment un plus à la vision de proximité que l’on peu développer en photo de rue.
    Voilà juste un aperçu de mon expérience personnelle. Bonne continuation et à bientôt.
    Poggy

    1. Merci pour ton commentaire et ton retour d’expérience Poggy.
      Chacun doit trouver son style et sa façon de faire en photographie de rue. Il n’y a pas vraiment de règle de ce côté là.
      Je conseille en général aux débutants de commencer avec un 50mm et d’être plutôt discret, ou de prendre les gens de dos. Puis avec l’expérience, la confiance arrive. Ils pourront alors prendre des objectifs plus grands angles, se rapprocher de leurs sujets, et pourquoi pas échanger avec eux, comme tu le fais.
      Tout le monde n’a pas ta facilité à aborder les gens, et je pense qu’arriver à ne pas se cacher et discuter avec les gens juste après les avoir pris en photo est un gros avantage!
      Et je trouve ta remarque très vraie : Les gens n’aiment pas être pris en photo, mais adorent se voir en photo.

  3. Pour la photographie de rue, il n’est vraiment pas nécessaire de regarder dans le viseur. Il suffit de travailler en hyper focale et de régler son exposition au préalable. Avec l’habitude on sait se représenter l’espace de son cadrage et donc cadrer sans regarder dans le viseur. De plus le meilleur point de vue pour prendre des photos de rue reste le centre de gravité du photographe, le ventre en somme, car il permet de capter les personnages dans de bonnes proportions et perspectives. A moins de s’accroupir, vous prenez des photo debout en regardant dans le viseur et vous êtes plus grand que votre sujet? Et bien vous shootez alors en plongée. Vous êtes trop petit? vous shootez alors en contre plongée. En ne regardant pas dans le viseur, vous êtes invisible et pouvez capter les moments de spontanéité.

  4. Pour la photographie de rue, il n’est vraiment pas nécessaire de regarder dans le viseur. Il suffit de travailler en hyper focale et de régler son exposition au préalable. Avec l’habitude on sait se représenter l’espace de son cadrage et donc cadrer sans regarder dans le viseur. De plus le meilleur point de vue pour prendre des photos de rue reste le centre de gravité du photographe, le ventre en somme, car il permet de capter les personnages dans de bonnes proportions et perspectives. A moins de s’accroupir, vous prenez des photo debout en regardant dans le viseur et vous êtes plus grand que votre sujet? Et bien vous shootez alors en plongée. Vous êtes trop petit? vous shootez alors en contre plongée. En ne regardant pas dans le viseur, vous êtes invisible et pouvez capter les moments de spontanéité.

    1. Il faut que je m’entraine encore, car le cadrage sans regarder dans le viseur, ce n’est vraiment pas ma spécialité 😉
      Pour ce qui est du point de vue, je suis d’accord avec toi. Et dans ce cas là, les appareils avec l’écran LCD pivotant sont très pratiques. Tu peux tenir ton appareil au niveau de ton ventre, tout en visualisant ton cadre. Et tu peux même te permettre de faire une mise au point “classique” sur ton sujet.

  5. Ton article est vraiment très utile et je vais sûrement réutiliser certains de tes conseils!
    J’aime prendre les gens/situations spontanément et particulièrement quand je voyage.
    Pas toujours évident de ne pas se faire repérer 🙂
    Bonne journée!
    Helene de Excuse me I am French

  6. Ton article est vraiment très utile et je vais sûrement réutiliser certains de tes conseils!
    J’aime prendre les gens/situations spontanément et particulièrement quand je voyage.
    Pas toujours évident de ne pas se faire repérer 🙂
    Bonne journée!
    Helene de Excuse me I am French

  7. Il faut aussi rester naturel si notre comportement parait bizarre, le sujet aura tout de suite des “suspicions”. Un truc que j’ai appris c’est qu’il ne faut pas “sneaky” en prenant une photo, ne pas être brusque, ne pas fuir la scène comme un malfaiteur. C’est le meilleur moyen de se faire remarquer. Il faut toujours se dire que l’on ne fait rien de mal et c’est vrai.
    C’est que j’ai appris au contact d’une photographe de rue qui m’as énormément apporté grace à ses conseils. 😉

  8. Il faut aussi rester naturel si notre comportement parait bizarre, le sujet aura tout de suite des “suspicions”. Un truc que j’ai appris c’est qu’il ne faut pas “sneaky” en prenant une photo, ne pas être brusque, ne pas fuir la scène comme un malfaiteur. C’est le meilleur moyen de se faire remarquer. Il faut toujours se dire que l’on ne fait rien de mal et c’est vrai.
    C’est que j’ai appris au contact d’une photographe de rue qui m’as énormément apporté grace à ses conseils. 😉

  9. Bonjour Nicolas,
    Je me suis lancée dans la photo de rue depuis quelques mois. Et ce reportage sur Gary Winogrand m’a fait sourire notamment pour la technique de l’appareil qui ne fonctionne pas, car c’est un subterfuge que j’utilise assez fréquemment, tout comme “regarder ailleurs et filer son chemin” après avoir déclenché….histoire de noyer le poisson.
    Je “vole” l’image de mes sujets la plupart du temps, mais je ne me sens pas pour autant une voleuse. Saisir les instants demande effectivement une rapidité de réflexion et un regard ouvert en permanence. Le temps des réglages est malheureusement ma faiblesse et cela me fait rater des photos. Mais je continue à “mitrailler” tout en devenant un peu plus sélective dans les scènes de vie.
    Il arrive parfois d’échanger et de faire de belles rencontres, c’est le petit bonus à ce type de photos.
    Enfin, merci pour tes publications qui apportent un bel éclairage et un soutien aux débutants comme moi.

  10. Bonjour Nicolas,
    Je me suis lancée dans la photo de rue depuis quelques mois. Et ce reportage sur Gary Winogrand m’a fait sourire notamment pour la technique de l’appareil qui ne fonctionne pas, car c’est un subterfuge que j’utilise assez fréquemment, tout comme “regarder ailleurs et filer son chemin” après avoir déclenché….histoire de noyer le poisson.
    Je “vole” l’image de mes sujets la plupart du temps, mais je ne me sens pas pour autant une voleuse. Saisir les instants demande effectivement une rapidité de réflexion et un regard ouvert en permanence. Le temps des réglages est malheureusement ma faiblesse et cela me fait rater des photos. Mais je continue à “mitrailler” tout en devenant un peu plus sélective dans les scènes de vie.
    Il arrive parfois d’échanger et de faire de belles rencontres, c’est le petit bonus à ce type de photos.
    Enfin, merci pour tes publications qui apportent un bel éclairage et un soutien aux débutants comme moi.

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