Avis opposés

Hier, je regardais les avis postés sur Amazon à propos de mon livre : Le Manuel d’Épictète. Les deux derniers sont diamétralement opposés. Le premier lui donne une note de cinq sur cinq et a pour titre : « À mettre entre toutes les mains. » Le second lui donne une note d’un sur cinq et a pour titre : « Catastrophique. »

Avoir à la fois de très bons et de très mauvais avis est généralement une bonne chose. Cela signifie que votre création a un effet — sinon personne n’en parlerait —, et cela signifie également qu’il n’est pas fait pour tout le monde — ce qui est aussi une bonne chose.

Lorsque je me suis lancé dans ce projet de livre, j’ai voulu que ma version du Manuel d’Épictète soit accessible, pour que le plus grand nombre de personnes possible puissent en profiter. C’est un parti pris. Un choix réfléchi que j’avais fait dès le début. Et, comme je n’aime pas prendre en traitre mes chers lecteurs, je l’ai explicitement signifié sur la couverture : « Mon objectif n’est pas d’être le plus fidèle possible au texte original — d’autres auteurs s’en sont déjà chargés et sont bien plus compétents que moi pour le faire — mais plutôt de le rendre accessible au plus grand nombre. »

Il est donc normal que j’aie des critiques de lecteurs à qui ce livre n’est PAS destiné. Il n’est pas destiné aux puristes, aux élitistes, aux étudiants en philosophie, aux chercheurs, etc. Non, ma version du Manuel d’Épictète s’adresse aux gens « normaux », comme vous et moi, qui veulent profiter des enseignements du stoïcisme, sans se prendre la tête avec des textes difficiles et ennuyeux.

Je suis donc heureux de lire ce genre de commentaire négatif : « Une vulgarisation de l’ouvrage […] Conseil : acheter une œuvre traduite par un philosophe ! » Cela prouve que j’ai atteint mon but, que mon livre s’adresse à un public précis et n’est pas fait pour plaire à tout le monde.

Morale de l’histoire :

Servez du mieux que vous pouvez ceux qui comptent sur vous — et oubliez les autres.