Le capteur d’un appareil photo est l’élément qui enregistre la lumière pour créer une photo lorsque vous appuyez sur le déclencheur de votre boitier.
Qu’il s’agisse d’un smartphone, d’un compact, d’un hybride ou d’un reflex, tous les appareils photos numériques ont un capteur. Mais selon les appareils, la taille de ce capteur est différente.
La taille du capteur de votre appareil photo a une influence sur les photos que vous prenez. Elle influence la qualité des images, mais aussi la taille des optiques qui s’adapteront sur votre boitier ainsi que la taille du système dans son ensemble.
Dans cet article, je vais vous expliquer l’influence que peut avoir la taille du capteur de votre appareil sur les photos que vous prenez.
(Cliquez ici pour lire l’intégralité du guide gratuit : Comment choisir votre appareil photo dont cet article est un extrait. Vous y découvrirez de nombreux conseils et astuces pour choisir un appareil et des objectifs performants et adaptés à vos besoins.)
NOUVEAU : découvrez ma chaine YouTube

En vous abonnant, vous profiterez régulièrement d'idées, de conseils et de réflexions pour améliorer vos photos, développer votre créativité, et vous épanouir dans votre pratique.
Le complément parfait au blog et à mes livres.
(Cliquez ci-dessus pour vous abonner en 1 clic)
Les principaux capteurs du marché
Sur le marché des appareils photo, il existe des dizaines de capteurs de tailles différentes. Nous allons nous intéresser aujourd’hui aux 3 types de capteurs qui équipent la majorité des appareils de type reflex / hybride :
Les capteurs de type “plein format” — ou capteurs 24×36
Les capteurs “plein format” (full-frame en anglais) sont appelés ainsi car ils reprennent les dimensions des pellicules 35mm, qui étaient les films les plus couramment utilisés à l’époque de la photographie argentique.
Ces capteurs mesurent 24mm de hauteur et 36mm de largeur.
Comme pour les téléviseurs, un moyen très simple de comparer la taille des capteurs est de mesurer leur diagonale. Les capteurs plein format ont une diagonale de 43mm.
Ce sont les plus grands capteurs qui équipent les appareils photos numériques les plus couramment vendus sur le marché.
Il existe des capteurs plus grands, mais leur utilisation est réservée à des domaines très spécifiques de la photo. Je n’en parlerai donc pas dans cet article mais sachez que ça existe.
Les capteurs plein format équipent les boitiers haut de gamme, qu’il s’agisse de d’appareils reflex ou d’hybrides.
Les capteurs de type APS-C
Les capteurs de type APS-C sont un peu plus petits que les capteurs plein format.
Ils mesurent 15,5 mm × 23,6 mm ce qui donne une diagonale de 28mm.
Les capteurs APS-C produits par la marque Canon sont légèrement différents. Ils mesurent 14,8 mm × 22,2 mm ce qui donne une diagonale de 27mm. La différence entre ces deux capteurs est tellement infime qu’on les considèrera identiques.
Les capteurs de type Micro 4/3
Le dernier type de capteur qu’on retrouve couramment sur le marché est le format Micro 4/3.
Ces capteurs mesurent 13 mm x 17,3 mm ce qui donne une diagonale de 22mm.
Les capteurs plus petits
Il existe de nombreux types de capteurs plus petits que le format micro 4/3. Ces capteurs équipent généralement des appareils photo compact ou des smartphones. De par leur petite taille, ils permettent de créer des appareils plus compacts mais la qualité des photos est largement inférieure à celles obtenues par les capteurs plus grands, surtout quand il y a peu de lumière — je reviendrai là-dessus dans la suite de cet article. Pour simplifier, je ne parlerai donc pas de ces capteurs aujourd’hui, mais comme pour les capteurs de très grande taille, sachez qu’ils existent.
Les capteurs Plein Format, APS-C et Micro 4/3 sont les capteurs les plus répandus dans les appareils photo destinés aux photographes amateurs et pro, mais ne sont pas les seuls qui existent.
L’influence de la taille du capteur sur vos photos et votre appareil photo
Taille du capteur et longueur focale équivalente
La taille du capteur de votre appareil photo a une influence sur le champ de vision obtenu avec une longueur focale donnée. Plus la taille du capteur est petite, plus le champ de vision diminue et plus la longueur focale semble longue.
En d’autres termes, un objectif 50 mm ne donnera pas le même cadrage selon la taille du capteur de l’appareil photo sur lequel il est monté.
La taille des capteurs plein format sert généralement de référence lorsque l’on parle de longueur focale.
Pour les capteurs de taille différente, on a ce que l’on appelle un « facteur multiplicateur » qui nous permet d’exprimer la longueur focale obtenue en fonction de la longueur focale équivalente pour un capteur 24 × 36.
Pour mieux comprendre, voici un exemple avec les capteurs au format APS-C. Comme nous venons de le voir, la diagonale de ces capteurs est de 28mm alors que celle des capteurs plein format est de 43mm. Si on divise 43mm par 28mm on obtient 1,5. On appelle ce chiffre le facteur multiplicateur. Autrement dit, si vous montez un téléobjectif de 100 mm sur un boîtier équipé d’un capteur APS-C, vous aurez une longueur focale équivalente à 100 × 1,5 = 150 mm pour un plein format 24 × 36. Avec le même objectif (et donc la même longueur focale), le capteur APS-C produit un zoom plus puissant qu’un capteur plein format.
Les capteurs micro 4/3 ont un facteur multiplicateur de 2 (43 divisé par 22). Toujours avec un objectif 100 mm, vous obtiendriez cette fois-ci une longueur focale équivalant à 100 × 2 = 200 mm en 24 × 36.
Dans la majorité des cas, quand on parle de longueur focale on parle de longueur focale « équivalente 24 × 36 ».
Par exemple, on dit que :
- les grands-angles ont une focale inférieure à 40 mm ;
- les objectifs standards ont une focale entre 40 mm et 60 mm ;
- la focale 50 mm est équivalente à ce que voit un homme ;
- les téléobjectifs ont une focale supérieure à 60 mm.
Si votre appareil est au format micro 4/3, pour choisir votre objectif, il faut en réalité lire que :
- les grands-angles ont une focale inférieure à 20 mm (focale 24 × 36 de 40 mm divisée par le coefficient multiplicateur de 2 pour un capteur micro 4/3) ;
- les objectifs standards ont une focale entre 20 mm (40 mm divisé par 2) et 30 mm (60 mm divisé par 2) ;
- la focale 25 mm (50 mm divisé par 2) est équivalente à ce que voit un homme ;
- les téléobjectifs ont une focale supérieure à 30 mm (60 mm divisé par 2).
Taille du capteur et taille / nombre de pixels
Lorsque vous regardez les caractéristiques d’un appareil photo, il est toujours indiqué le nombre de mégapixels que peut enregistrer le capteur.
Un pixel est une cellule du capteur. C’est elle qui capture la lumière. Chaque capteur contient un certain nombre de pixels. Un capteur pourra par exemple contenir 6 000 pixels sur sa largeur et 4 000 pixels sur sa hauteur. 6 000 x 4 000 = 24 000 000 pixels. Cet appareil photo aura donc 24 Méga Pixels (généralement noté 24MP).
Lorsqu’on compare plusieurs appareils photo, on compare souvent le nombre de pixels. Mais ce qu’on oublie de comparer, c’est la taille de ces pixels. En effet, plus ces pixels sont grands, plus ils seront performants car capable d’enregistrer plus de lumière et de le faire avec une meilleure qualité.
Si vous prenez deux appareils photos de 24 Méga Pixels, ils contiennent tous deux autant de pixels. Mais si l’un des capteurs est un plein format et l’autre un micro 4/3, les pixels du second seront deux fois moins grands que ceux du premier. La surface d’un capteur micro 4/3 est deux fois moins grande que celle d’un capteur plein format. Pour faire rentrer le même nombre de pixels, on est bien obligé de diviser par deux la taille de chacun de ces pixels.
Donc, lorsque vous comparez deux appareils, ne vous arrêtez pas à la quantité de pixels. Pensez également à la qualité de ces pixels. Un appareil de 24MP avec un capteur plein format aura une meilleure qualité qu’un appareil de 24MP avec un capteur micro 4/3.
Conditions de basse lumière
Plus un capteur est grand, plus il sera performant pour prendre des photos en basse lumière. Ceci vient du fait que les pixels des grands capteurs sont plus larges.
Cette différence se ressent également lorsque vous pratiquez la pose longue. Plus vous utiliserez un capteur large, moins vous aurez de bruit qui apparaitra sur vos photos.
C’est d’ailleurs pour cela qu’actuellement ont voit apparaitre sur le marché des appareils avec un nombre de pixels moins importants mais vendus plus cher que d’autres appareils avec le même type de capteurs mais plus de pixels.
Un exemple avec la gamme d’hybrides plein format de Sony :
- Sony Alpha 7R II
- Capteur plein format
- 42,4 mégapixels
- Prix de vente : 3 000€
- Sensibilité max : 102 400 ISO
- Sony Alpha 7S II
- Capteur plein format
- 12 mégapixels
- Prix de vente : 3 000€
- Sensibilité max : 409 600 ISO
Comme vous le voyez, le nombre de pixels ne fait pas tout. Un appareil de 12MP est vendu au même prix qu’un appareil de 42MP. Ces deux appareils ont un capteur qui fait la même taille (24mm x 32mm) mais le modèle Alpha 7S à près de 4 fois moins de pixels. Les pixels de l’Alpha 7S sont donc 4 fois plus gros que ceux de l’Alpha 7R. L’Alpha 7S est un appareil qui a été conçu pour les photographes qui pratiquent la pose longue, l’astrophotographie ou qui ont besoin de pouvoir monter très haut dans les ISO.
Donc, je le répète, ne basez pas votre décision d’achat sur le simple fait qu’un appareil a plus de pixels qu’un autre. Regardez la qualité des pixels et pensez à l’utilisation que vous en ferez.
Profondeur de champ
La taille du capteur d’un appareil photo a également une influence sur la profondeur de champ que vous pourrez obtenir.
Nous avons parlé il y a quelques instants de focale équivalente. Pour obtenir le même cadrage avec un capteur plus petit, il faut utiliser une focale plus courte. Par exemple, un objectif de 25mm sur un appareil avec un capteur micro 4/3 donnera l’équivalent d’un 50mm monté sur un appareil avec un capteur plein format.
Mais au niveau de la profondeur de champ, qui comme vous le savez varie — entre autres — en fonction de la longueur focale utilisée, un 50mm reste un 50mm et vous permettra donc d’obtenir des profondeurs de champ plus faibles qu’avec un 25mm même monté sur un capteur micro 4/3.
Donc, un capteur plus grand permet d’obtenir des profondeurs de champ plus faibles.
(Cliquez ici pour lire l’intégralité du guide gratuit : Comment choisir votre appareil photo dont cet article est un extrait. Vous y découvrirez de nombreux conseils et astuces pour choisir un appareil et des objectifs performants et adaptés à vos besoins.)
Taille de l’appareil photo
Un capteur plus grand est physiquement plus grand. Même si tous les autres composants sont les mêmes, si le capteur est plus grand, il faudra un boitier plus grand pour tout faire rentrer à l’intérieur.
La taille du capteur a donc une influence sur la taille du boitier de votre appareil photo. Généralement, plus le capteur est grand, plus la taille du boitier augmente.
Taille des objectifs
Plus un capteur est grand, plus les objectifs compatibles sont grands également. Pour une même focale, les objectifs compatibles avec les capteurs micro 4/3 sont beaucoup plus compacts que ceux destinés aux capteurs plein format.
Prenons un exemple avec deux objectifs semblables (objectif zoom 70-200mm f/2.8) destinés à deux plateformes différentes :
- Pour un capteur plein format, chez Canon on a l’objectif EF 70-200 mm f/2,8L IS II USM. Il mesure 20 cm de long pour 9 cm de diamètre.
- Pour un capteur micro 4/3, chez Panasonic on a l’objectif G X Vario 35-100mm f/2.8 ASPH. POWER O.I.S. (35-100mm est bien l’équivalent du 70-200. Il faut multiplier par 2 la longueur focale d’un objectif micro 4/3 pour obtenir l’équivalence en plein format). Cet objectif mesure 10cm de long et 6,5 cm de diamètre.
Pour une même plage focale et une même ouverture maximum, un objectif destiné à un capteur plein format est beaucoup plus encombrant qu’un objectif destiné à un capteur micro 4/3.
Poids du système
Nous venons de le voir, un capteur plus grand engendre un boitier plus grand et des objectifs plus grands également. Vous vous en doutez, si la taille est plus importante, le poids le sera également.
Deux exemples de couples boitiers / objectifs :
- Capteur plein format
- Canon EOS 5D Mark IV : 800g
- EF 70-200 mm f/2,8L IS II USM : 1,49kg
- Poids total : 2,3kg
- Capteur Micro 4/3
- G X Vario 35-100mm f/2.8 ASPH. POWER O.I.S. : 360g
- Olympus OM-D E-M1 Mark II : 574g
- Poids total : 950g
En prenant deux modèles haut de gamme d’appareils et d’eux objectifs équivalents, on voit ici que le système complet avec un capteur micro 4/3 pèse deux fois moins lourd que le système complet avec un capteur plein format.
Prix du système
La dernière chose qu’influence la taille du capteur est le prix du système complet. En règle générale, plus le capteur sera grand, plus le prix du système complet sera élevé.
Si je reprends notre exemple précédent :
- Capteur plein format
- Canon EOS 5D Mark IV : 3 800€
- EF 70-200 mm f/2,8L IS II USM : 2 100€
- Prix total : 5 900€
- Capteur Micro 4/3
- G X Vario 35-100mm f/2.8 ASPH. POWER O.I.S. : 1 100€
- Olympus OM-D E-M1 Mark II : 1 800€
- Prix total : 2 900€
Là encore, l’exemple est très parlant. Le cout d’achat du couple boitier + objectif avec un capteur micro 4/3 est deux fois moins important qu’avec un capteur plein format.
Conclusion : quelle taille de capteur choisir pour votre appareil photo ?
Pour récapituler ce que nous venons de voir, avec un plus grand capteur vous aurez :
- Plus de pixels et/ou des pixels plus grands, ce qui engendre une meilleure qualité d’image
- Un capteur plus performant dans les conditions de faible lumière
- La possibilité d’obtenir des profondeurs de champ plus faibles, très utile pour isoler votre sujet de l’arrière plan par exemple.
Et avec un capteur plus petit :
- Une plus grande facilité à avoir des focales longues (dû à la focale équivalente)
- Un appareil et des objectifs plus compacts
- Un système moins lourd
- Un système moins cher
Choisir en fonction de sa pratique
Comme d’habitude lorsqu’on parle de matériel, le plus important est de bien définir ce dont vous avez besoin et comment vous allez utiliser votre matériel. Il n’y a pas de meilleure ou de mauvaise taille de capteur. Tout dépend de l’utilisation que vous voudrez en faire.
Par exemple, si vous faites de la photo animalière, vous aurez intérêt à préférer un capteur plus petit pour bénéficier de l’augmentation de la longueur focale équivalente. Un 200mm monté sur un appareil avec un capteur APS-C vous donnera un 300mm. En plus, le matériel étant moins cher, avec un budget fixe vous pourrez avoir un téléobjectif beaucoup plus puissant sur la plateforme APS-C que si vous optez pour le plein format.
Si par contre vous vous intéressez à la photo de mode, vous aurez plutôt intérêt à choisir le plein format. Vous aurez des images de meilleure qualité et la possibilité de jouer avec des profondeurs de champ plus faibles.
Enfin, si vous êtes passionné de photo de rue, la plateforme micro 4/3 vous permettra d’avoir un équipement très petit, discret et léger. il vous sera plus facile de vous fondre dans la foule et pourrez également avoir votre appareil toujours sur vous.
(Cliquez ici pour lire l’intégralité du guide gratuit : Comment choisir votre appareil photo dont cet article est un extrait. Vous y découvrirez de nombreux conseils et astuces pour choisir un appareil et des objectifs performants et adaptés à vos besoins.)
J’ai commencé ma pratique photo avec un APS-C chez canon. Comme Nicolas le dis très bien dans l’article, je voulais avoir une bonne qualité d’image à un coût abordable.
Avec le temps et la pratique, je me suis aperçu que le portrait (principalement des portraits d’enfants) m’attiré beaucoup plus. J’adore notamment jouer avec la profondeur de champs pour apporter un caractère différent à mes photos.
Je me suis également aperçu de la limite de ce type de capteur dans la gestion de la sensibilité ISO quand la lumière vient à manquer ce qui me bridait énormément dans ma pratique photo.
Pour ces deux raisons (ISO et profondeur de champs), je me suis tourné vers le plein format. Il me permet de photographier dans quasiment toutes les conditions de lumières et il offre un flou d’arrière-plan beaucoup plus doux et homogène que les autres types de capteurs.
Pour ceux qui sont en pleines recherches, je pense qu’il est préférable de découvrir la photo avec un APS-C qui vous offrira une belle qualité d’image sans trop vous ruiner.
Pratiquer la photo plusieurs mois, voire plusieurs années pour vraiment comprendre ce qui vous plaît dans la photo. Le plein format deviendra certainement la prochaine étape vers votre épanouissement en photo.
Pour moi, le micro 4/3 est parfait au niveau de l’encombrement mais vous serez très rapidement limité tant en terme de qualité d’image que de rendu artistique.
Pour info et pour finir parce que je suis un peu long, j’ai gardé mon APS-C 5 ans avant de sauter dans le grand bain du plein format. Bon, il faut avouer que le prix ne permet pas forcément dans faire facilement l’acquisition.
Merci pour ce retour d’expérience très intéressant Jérémy. Concernant ton conseil de commencer avec de l’APS-C, je suis entièrement d’accord avec toi. C’est la plateforme qui offre le meilleur rapport qualité / choix / prix de matériel. Commencer par là, avec un boitier d’entrée de gamme est une bonne idée. Le temps de comprendre ce qu’on aime photographier.
Tout simplement à lire et relire vu l’excellence de l’information. Pour ma part, je vais repartir en voyage avec mon canon eos 6d mais j’hésite pour le second appareil , soit un compact expert de chez sony soit un hybride….Je n’ai pas encore pris ma décision…car je dois acheter aussi d’autres objectifs pour le reflex
Mon plein format est également un canon 6D et j’en suis entièrement satisfait. Un tout petit regret tout de même sur le nombre de collimateurs disponibles mais bon on ne peut pas tout avoir.
J’ai eu la même interrogation que vous l’année dernière pour un voyage en Espagne. J’avais mis de côté les hybride parce que je retombais sur la problématique d’achats d’objectif supplémentaires.
Du coup, j’hésitais entre un compact et un bridge. J’avais sélectionné le bridge Sony RX10 proposant une plage focale de 24-200mm avec ouverture constante à f/2,8 et une très bonne qualité d’image.
Mais finalement, après une longue réflexion, j’ai opté pour l’artillerie lourde en complétant mon 6D + 24-70mm avec un 70-200mm de chez Tamron.
Alors oui, c’est plus gros, c’est plus lourds mais j’ai pu faire toutes les photos que je voulais dans toutes les conditions que j’ai rencontré avec la même plage focale que proposait le bridge.
J’ai le 24 – 105 DE CHEZ CANON MAIS je veux aller plus loin car il est vraisemblable que je vais aller en Afrique pour des safaris photos
J’utilise un Nikon D90 et l’an dernier j’ai acquis un Sony RX100 M3. Je ne regrette pas mon acquisition. Comme un compact que l’on emmène partout, sans se charger, surtout en voyage, mais de qualité professionnelle.
Merci, je prends note car d’une part, j’apprécie Sony et d’autre part, c’est dans mes prix…..
NB : j’ai oublié de préciser de prévoir une batterie de secours car il consomme beaucoup (j’ai aussi investi dans un chargeur externe : on trouve des packs sur internet)
Bonjour Nicolas et bonjour à tous,
Comme d’hab, un excellent article que l’on prend plaisir à lire. Très précis sans entrer dans les méandres technique qui explique le pourquoi du comment en se concentrant sur la finalité. L’essentiel accessible à tous et à toutes. Très bien résumé.
Je crois avoir compris que tu allais faire suivre avec les capteurs d’ 1″. C’est vrai qu’il y a pas mal de choix aussi en 1″.
Comme tu termines ton texte par une question, je me permets d’y répondre.
Aujourd’hui, j’ai un Nikon D750 (FF donc) et plusieurs “beaux” objectifs… Avant j’ai eu un Nikon D7000 et avant encore un Nikon D5000 soit des APS-C.
Ma femme, elle à un Fuji XT-1 avec un 35 F/1.4 et un 18-135 F3.5-5.6 comme passe-partout.
J’ai 71 ans et je commence à avoir beaucoup de difficultés pour me mettre à genoux ou même plus à ras de terre encore pour certaines photos. En ajoutant également que les photos prises “à hauteur d’homme” n’ont jamais été ma marque de fabrique…. Mais aujourd’hui… c’est de plus en plus dur physiquement.
Le FF c’est lourd, très très lourd. Et le sac… encore plus lourd !!!!!!
J’ai commencé la photo en 1964 avec un reflex équipé d’un 50 mm uniquement : un Asahi Pentax. Qui n’avait AUCUN automatisme à son bord. Faut il le dire… Et de plus, à une époque où ça coûtait un bras comme passe temps. Ca coûtait tellement cher qu’il fallait vraiment réfléchir avant de déclencher. Le “mitraillage” n’était pas envisageable.
Mais ceci pour dire que si on souhaite vraiment en faire un passe temps, il faut quand même admettre que ce n’est pas le passe temps le moins cher… La marche à pied coûtera nettement moins… 😉
Tout ceci pour dire que, quand on se laisse harponner par ce passe temps, je connais beaucoup de monde qui n’hésite pas à utiliser plusieurs types d’APN…
Pourquoi direz vous ?
Parce que, comme c’est très bien dit dans le message de Nicolas, parce que chaque appareil à ses qualités et ses limites.
Ca fait maintenant quelques mois que j’envisage de liquider mon matériel Nikon pour passer à “plus léger”… Mais quand je fais une sortie photo avec ma femme, il y a encore des choses qu’elle arrive à faire dans le “noir” quand moi, je pédale dans la semoule, mais quand il y a un coucher de soleil par exemple, là, pendant qu’elle peste (à son tour) parce qu’elle ne voit pas grand chose dans son viseur, moi, je déclenche et je déclenche encore… (comme hier soir au bord de la mer du nord… héhéhé)
Moralité, ce n’est pas parce qu’on à une très belle bagnole qu’on n’apprécie pas une petite Vespa dans son garage 😉 !!!
Moi-même, je pense d’ailleurs à une trottinette 😉
Je pense à un petit APN de poche pour TOUJOURS avoir avec moi un petit truc, mais de qualité quand même, pour pouvoir prendre la scène qui se passe justement quand je n’ai pas mon APN avec moi.
NON !!! PAS UN GSM !!! Un GSM, pour moi, ça sert à téléphoner.
Le problème pour choisir un APN, ce sera l’ ACCES RAPIDE aux vitesses, ouvertures, sensibilités et corrections d’expos sous la main sans devoir entrer dans les menus, sous-menus et sous-sous-menus…
Je terminerais en disant que je ne connais que deux marques : Nikon et Fuji… en disant que je suis plus que bluffé par la qualité des Fuji et de leurs optiques !!! (Euhhhhh et quand je dis que je connais, c’est peut-être un peu prétentieux ?!??!!)
Les autres, je ne connais pas.
Allez, à +
Jacques
merci, très bon article exactement ce dont on a besoin de savoir…….
Merci Denis 🙂
Excellent article très simple et compréhensible. En 2012 j’acheté rapport qualité prix un nikon D5100 reflex bas de gamme mais néanmoins très performant mes connaissances étaient très limitées en photographie. En 2017 , après quelques années de pratique, j’ai ressenti le besoin d’aller plus loin en photo mais le prix s’est également fait ressentir. ..j’ai craqué pour un nikon d750 , cailloux 24-70 mm, fixe 20mm, fixe 50mm et fixe 105mm macro..flash cobra SB5000, filtres nd Lee big shoper, gnd soft 0.3, 0.6 et 0.9, hard 0.12…superbe panoplie pour s’éclater. ..bref il n’y a pas photo entre le d5100 capteur aps-c et le d750 plein format, mais aussi très complexe dans le menu et le choix de ses options…le rendu final est superbe…je pars demain quelques jours en Irlande pour shooter…
Merci pour ton article Nicolas
Merci pour cet article qui clarifie un peu les choses.
Une rectification cependant: en terme de surface celle d’un capteur aps-c est 2x inférieure au 24×36 et celle du µ4/3 est 4x inférieure…
Un point que tu n’as pas évoqué est l’effet de la diffraction qui devient gênante au delà de f:16 en 35mm, de f:11 en aps-c et de f:8 en µ4/3. Ceci a pour conséquence de diminuer la plage d’ouvertures utilisables sans perte de qualité au fur et à mesure que la taille des pixels diminue.
Merci beaucoup pour ces précisions Alex 🙂
Excellent article de vulgarisation balayant l’ensemble de la question de manière concise. Je pense souvent par analogie. Je suis photographe amateur et skipper amateur. Souvent, entre skipper, les discussions sur les bateaux se terminent par la considération qu’il n’y a pas de bons ou mauvais bateaux mais seulement des bateaux adaptés, ou non, au programme de navigation. En matière de capteur cela me parait assez analogue. Après un canon eos 50 D, j’ai eu un Canon EOS 5D Mark IV. Mes objectifs sont des focales variables compatibles plein format allant de 16 à 400 mm en trois objectifs et ouvrant tous à 2,8 (sauf le 400) plus un multiplicateur de 1,4 et deux objectifs fixes un 50mm f:1,4 et un 100mm f:2,8. J’aime beaucoup pratiquer l’instantané en lumière naturelle y compris en intérieur ou en lumière de début ou de fin de journée. Dans ces conditions mon matériel est très satisfaisant. Je peux “monter” les sensibilités sans trop de dégradation et avoir cependant des temps d’obturation suffisamment brefs (je n’aime pas limiter la liberté des sujets et n’aime pas le flash – ce qui a également probablement entraîné que je ne me suis pas perfectionné dans son usage). Tout ça serait parfait, ne serai-ce que le sac qui contient tout ça est à la limite des dimensions admises en cabine avion, et que quand je fais un peu de photo en randonnée le poids est parfaitement incompatible. Mais je fais aussi de la photo en navigation. Là la place est comptée. D’autres problèmes se posent (par exemple simplement changer d’objectif dès que ça secoue un peu sur un voilier au près peut rapidement devenir un exercice périlleux et long, remonter dans le cockpit avec un “gros” appareil qu’on ne peut faire rentrer dans la veste de quart après avoir changé d’optique et qui ballote peut être également assez risqué et foule d’autres problèmes. Alors en navigation j’emporte un bridge (Lumix DMC-FZ200) Quand je monte dans les sensibilités j’ai (comparativement au Canon) j’ai du bruit, j’ai également un vignetage très peu étendu mais sévère à certaines ouvertures (ce n’est pas une question de filtre UV qui a surtout pour moi une fonction de protection des embruns), la réactivité est moyenne, l’autofocus moins rapide et parfois un peu paumé quand le contraste n’est pas évident, les rafales parfois un peu aléatoires (probablement le processeur, le tampon, et le fait que comme tout le monde veut voir les photos sur l’ordinateur de bord j’enregistre simultanément en RAW et en JPEG L’ouverture constante à 2,8 me permet des instantanés d’actions même en faible lumière, l’enregistrement en RAW me permet, revenu à terre, de corriger largement, de même je cadre toujours un peu large et recadrant en post production, j’élimine complètement le vignettage. Un seul objectif pas de risque lors du changement, ça se loge facilement sur la poitrine bien à l’abri dans la veste de quart et disponible rapidement d’un coup de fermeture éclair, une courte focale rapidement disponible dans ce milieu étroit où on manque souvent de recul et où on ne peut toujours se déplacer rapidement pour se le donner, une stabilisation suffisante pour ne pas être mis en difficulté dans un milieu où il est parfois difficile de bien se caler. Bon, à part-ça plus de bruit, peu de bokeh (même à F:2,8) et en définitive beaucoup de post-traitement. Mais avec mon Canon, dont je suis extrêmement satisfait, je pense que je n’aurais même pas eu le temps ou même la possibilité de prendre le cliché. Mais mieux vaut parfois une deux chevaux qui nous transporte hors des chemins goudronnés qu’une Rolls qui ne se comporte bien au mieux que sur les chemins pas trop mal pavés quand même.
Merci pour ce retour d’expérience très intéressant Barthelemy. Je fais moi aussi beaucoup de voile (un peu moins ces derniers temps) et il m’est souvent arrivé de faire des photos avec mon iPhone. Ça ne m’a pas empêché de faire des photos sympas. Le matériel ne fait pas tout ! Un exemple pendant la SNIM 2014 😉
https://uploads.disquscdn.com/images/b90371e39498aa3c279e2e79852ec4231b1343f377f261cd174fbae32af23fd3.jpg
mouais ! un bon souvenir quoi …
Super article, comme d’habitude, et simple à comprendre pour un néophyte comme moi…pour ma part, j’opté pour un 4/3 LUMIX GF7 de Panasonic, 16 Mp, 400 euros le boîtier avec objectif 12/32 (24/64)…cela permet de très belles photos urbaines, architecture, paysages et portraits…j’ai acquis un 50/150 (100/300) pour moins de 300 euros, pour pouvoir me rapprocher de certains sujets, et on obtient effectivement de superbes photos…focale trop courte pour attraper les animaux sauvages qui pullulent dans ma campagne. Je vais donc acquérir un 100/300 (200/600) pour 645 euros…j’ai bien regardé le 100/400 (200/800), mais compte tenu qu’il possède l’estampillé “LEICA”, c’est un billet de 1700 euros, et là, on dépasse le côté “economique” du 4/3…
En bref, je trouve le 4/3 économique, léger, peu encombrant, et la qualité des photos (sauf agrandissement 4×3 ?) n’à rien à envier aux reflex de gamme courante…
Voilà. ..comme dirait l’autre…”c’est vous qui voyez…!”….
Amitiés û groupe et merci Nicolas
Merci pour les compliments et ce retour d’expérience Christian !
Un tout grand merci pour cet excellent article.
Je reste avec une question concernant la comparaison des 2 capteurs de même dimensions mais avec 42 ou 12 mégapixels.
La
performance au niveau de la lumière avec 12 Mp est nettement meilleur
et je le comprend parfaitement, par contre, la performance au niveau de
la finesse des détails n’est-elle pas meilleur avec 42 Mp. Je me dit
qu’une photo divisée en 42 Mp au lieux de 12 Mp va m’apporter plus de
détails nettes.
Juste ou pas?
Michel
Bonjour Michel et merci pour les compliments concernant cet article 🙂
Concernant le nombre de pixels, comme tu le supposes, il y a une relation entre le nombre de pixels de l’appareil et la qualité que tu pourras avoir lors de l’affichage ou de l’impression de ta photo. Si tu imprimes tes photos en grand format, le nombre de pixels pourra être important pour toi. Si c’est juste pour publier sur Facebook, un 12MP sera largement suffisant.
Le rapport entre nombre de pixels et qualité d’impression dépend également de la distance entre cette photo et le sujet qui regarde la photo. Par exemple, si tu imprimes une affiche mais que tu sais qu’elle sera affichée en haut d’un immeuble et que personne ne pourra s’approcher pour la regarder, elle pourra être imprimée en qualité beaucoup plus basse que pour une expo photo ou les gens vont coller le nez sur tes impressions pour les regarder. Bref, le sujet du nombre de pixels est assez compliqué.
Mon prochain article sera justement consacré à ce sujet. Je travaille déjà dessus et j’essaye de faire en sorte d’expliquer tout ça aussi simplement que possible — ce qui n’est pas super facile pour ce sujet 😉 Il sera publié courant de semaine prochaine normalement.
Si ce n’est pas déjà fait, pense à t’abonner à la newsletter pour ne pas le rater : https://nicolascroce.com/newsletter/
Bonjour Nicolas,
J’arrive avec un peu de retard … mais à chacun son heure, non ?. Ton article reste de toute façon une perle d’enseignement. J’ai adoré réviser et apprendre. Bravo pour ta pédagogie. Une question par contre à propos de la qualité des pixels en fonction de leur taille. Quelles sont les valeurs qui sont indiquées sur les fiches techniques des boîtiers et qui nous permettent de vérifier ce point ? J’ai depuis 7 ans un canon Eos 5D MarkII qui fait mon bonheur depuis tout ce temps là …Avec les bons petits objectifs qui vont bien ?. Pour autant encombrant comme beaucoup d’autres le confirment. j’ai essayé le 4/3 Olympus omd em5 en complément. J’apprécie la légèreté pendant mes ballades . Le fait de pouvoir faire des prises de vue directement en format carré. Pour autant la réactivité de l’autofocus, la gestion de la lumière en rendu final, le déplacement des capteurs, le niveau de piqué en post production si je veux en faire un usage plus grand format pour une expo … tout cela me laisse un peu sur ma faim . Je tourne mon regard en ce moment du côté du Fujifilm XPRO 2. Qu’en est-il de la taille des pixels justement ? Quelqu’un a t-il pu tester la rapidité de mise au point ? Merci pour l’échange.
Merci pour cet article.
J’envisage de changer de boitier. Pour le moment, je dispose d’un boitier Nikon D300S pour un D750. Je fais particulièrement de la photo animalière et surtout l’automne. Mes photos avec mon d300s sont souvent floues,par manque de lumière, je crois.
Il parait que sur le Nikon D750, on peut soir être en réglage plein format ou APS-C ?
Sinon, quel serait le choix de boitier le plus approprié pour ce genre de photo?
Bonjour, très intéressant ! Pour la fin de l’article, il serait + juste de considérer la finalité des images : pour reprendre votre exemple, celui qui fait de la photo animalière n’aura pas les mm besoins selon qu’il ne publie ses images que sur internet…ou qu’il fait des expos avec des images grands formats …me semble-t-il..
Moi ,je fais de la photo en freeland ,j’ai un aps-c expert NIKON avec une bonne optique 70-200 2.8 sigma ,je réalise forcément certaine limite de mon boitier en faible luminosité ,mon boitier qui le 1er est sorti en 2010 avec 16mp bah après 1600 iso il commence a être difficile de maintenir le bruit donc évidement je voudrait partir sur autre chose ,malheureusement un fx dont j’ai besoin tourne a 3200 euros et le nouveau a 3800 euros ,ou bien prendre un nouveau aps-c pro (d500) qui j’ai eu l’occasion d’éssayer au rallye d’allemagne mais en plein jour .Franchement j’ai un peu de mal a me decider pour un prochain achat . Je sais ,en toute connaissance de cause que début de l’année 2018 je me mettrai comme photographe indépendant en plus de mon travail actuel ,pour tout événement ,je sais qui me sera plus profitable un fx pour les mariages mais je réalise aussi du sport donc j’ai difficile a choisir.