C’est à travers l’action que vous trouverez votre voie

Vous en avez fait l’expérience suite à mon article précédent (2024 se prépare maintenant), si je vous demande quel est le but de votre vie, l’œuvre que vous devez accomplir, ce pourquoi vous êtes fait, vous aurez beaucoup de mal à me répondre.

En réalité, vous pouvez passer votre vie à réfléchir à ces questions, sans jamais leur trouver de réponse claire, précise et satisfaisante — sans compter qu’avec le temps, cette réponse risque fort de changer.

Pourtant, tant que vous n’aurez pas de réponse à ces questions, votre vie manquera de sens, et vous aurez constamment des doutes quant à votre utilité, à votre place dans la société, et au chemin que vous devez suivre.

Ce doute vous paralysera.

Vous n’accomplirez rien.

Et encore moins l’œuvre de votre vie.

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Ce que vous devez bien comprendre, c’est qu’il existe une force, à l’intérieur de vous-même, qui est là pour vous guider vers ce que vous êtes la seule personne à pouvoir accomplir.

Au fil des ans, sous l’influence de vos parents, de vos proches, de la société, des coups durs de la vie, de vos difficultés et de vos échecs, cette force a perdu de sa puissance, mais elle est toujours là.

Ce déséquilibre, ces questions que vous vous posez, ces doutes que vous éprouvez parfois, c’est elle, cette force, qui tente de communiquer avec vous.

Ce qu’elle veut est simple : renouer le contact.

Car sans ce lien, vous êtes perdu : vous ne savez pas vraiment qui vous êtes, vous vous écartez de ce qui vous rend unique, et ne pouvez ni vous épanouir, ni briller aussi fort que vous le pourriez si vous étiez à son écoute.

Le jour où vous renouerez le contact avec cette force, vous trouverez le chemin qui vous convient, et tout, dans votre vie, trouvera sa place.

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Cette force intérieure, c’est ce qui explique l’aura, la grandeur et les capacités hors norme des plus grands artistes, créatifs, entrepreneurs et leaders de tous les temps.

Picasso, Léonard de Vinci, Albert Einstein, Marie Curie, Mozart, Nietzsche, Napoléon… tous ont accompli le destin pour lequel ils étaient nés — l’œuvre de leur vie.

Et même si vous n’avez pas l’ambition de devenir un Picasso, un Mozart ou un de Vinci, même si votre travail créatif est une passion que vous pratiquez en parallèle d’une profession, le fait de renouer avec cette force, de créer des choses qui vous ressemblent, qui comptent pour vous, qui ont un sens à vos yeux, aura un impact positif immense sur votre vie.

C’est d’ailleurs quelque chose dont on ne parle pas suffisamment. De nombreux problèmes, de nombreuses dépressions, de nombreuses morts, même, pourraient être évités si on encourageait les gens qui se sentent perdus, inutiles ou malheureux, à se reconnecter à cette force qui les habite, à travers une activité créative.

Mais revenons à nos génies.

Comment sont-ils devenus ce qu’ils sont ?

Comment ont-ils su ce à quoi ils étaient destinés ?

Comment se sont-ils lancés dans ces projets qui leur ont permis de révéler leur grandeur et de s’imposer comme maitre de leur domaine ?

Est-ce que la solution, pour savoir où l’on doit aller, c’est de se poser sans cesse les mêmes questions :

Quel est le but de ma vie ? L’œuvre que je dois accomplir ? Ce pourquoi suis-je fait ?

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Se poser des questions, c’est ce que font beaucoup d’intellectuels, d’universitaires et de penseurs.

Ils cherchent, mais ne trouvent pas.

Ils réfléchissent, théorisent, mais ne produisent rien.

Et c’est ce dernier point qui est crucial : produire.

Réfléchir ne sert à rien — à part semer le doute, instaurer la peur et entrainer la paralysie.

Pour comprendre ce pourquoi vous êtes fait et réaliser de grandes choses, vous devez prendre le chemin opposé — celui de l’action.

Il n’y a qu’à travers l’action que vous pourrez comprendre ce pourquoi vous êtes fait.

Il n’y a qu’à travers l’action que vous pourrez accomplir l’œuvre de votre vie.

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Pour réussir, vous devez donc commencer par avancer.

Passer à l’action.

Il n’y a pas d’autre alternative.

« La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre », disait Albert Einstein.

« L’action est la clé fondamentale de tout succès », disait Picasso.

« Peu importe la lenteur à laquelle vous allez tant que vous ne vous arrêtez pas », disait Confucius

Avançons, d’accord.

Mais pour aller où ?

Dans quelle direction ?

Et par où commencer ?

Car avancer, me direz-vous, si c’est pour tourner en rond, cela ne sert à rien.

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Parmi ceux qui avancent, la plupart des gens s’agitent, mais tournent en rond, car ils ignorent où aller, ou alors, changent constamment de direction, ce qui revient au même. La boussole de ces gens-là est cassée.

D’autres progressent, mais dans la mauvaise direction, car ils utilisent la boussole d’un autre plutôt que la leur. Ces gens-là suivent une direction, mais pas celle qu’ils devraient. Et, tôt ou tard, ils se retrouveront dans un cul-de-sac : un boulot dont ils ont besoin pour vivre, mais qu’ils détestent, ou dans lesquels ils ne se sentent ni créatif, ni épanoui, ni important, ni utile au monde ; un projet qui s’enlise et dont ils ne voient pas la fin ; des obligations qui se multiplient, etc.

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Pour réussir, vous devez avancer, nous l’avons dit.

Le plus tôt sera le mieux, et peu importe votre âge, il n’est jamais trop tard pour se lancer.

Mais encore faut-il avancer dans la bonne direction.

Celle qui vous correspond.

Celle vers laquelle, cette force qui vit au plus profond de votre cœur, essaye de vous guider.

Celle qui vous mènera à une pratique créative épanouie, qui a du sens et compte pour vous.

Celle qui, avec le temps, vous mènera à l’œuvre de votre vie.

Comment trouver le bon chemin ?

Je vous en parlerai dans mon prochain article.

D’ici là, je vous laisse méditer sur cette citation de Carl Jung :

« Le monde va te demander qui tu es. Et si tu ne le sais pas, le monde te le dira. »