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Dissonance cognitive — modèle mental

Lorsque deux idées ou croyances sont contradictoires — on dit qu’elles sont dissonantes — et qu’elles entrent en conflit dans notre esprit, nous ressentons une sorte de stress. Ce stress nous met mal à l’aise et notre instinct de survie nous pousse alors à le faire disparaitre.

Mais plutôt que de s’attaquer à la source du problème — le fait que notre croyance initiale ou notre opinion soit peut-être fausse — notre cerveau préfère suivre un chemin plus facile en rationalisant les nouvelles informations qui entrent en conflit avec nos croyances initiales.

La dissonance cognitive ne s’applique pas qu’à nos pensées, mais aussi à nos actions. Si notre comportement entre en contradiction avec nos idées et nos croyances, nous aurons tendance à rationaliser nos actes — à les justifier, à nous trouver des excuses — pour minimiser cette dissonance et réduire le stress qu’elle engendre dans notre esprit.

Par exemple, si vous décidez de réduire votre consommation de sucre mais que vous mangez un beignet, vous vous direz peut-être : « Je suis autorisé à faire quelques écarts de temps en temps », ou « Ce beignet n’est pas si sucré que cela », ou encore « Ce n’est pas grave, je compenserai en faisant 30 minutes de sport en plus demain matin pour éliminer ce beignet. » Vous rationalisez votre acte (manger le beignet) parce qu’il entre en dissonance avec votre croyance initiale (le sucre est mauvais pour la santé, je dois réduire ma consommation).

Ce réflex de réduire les dissonances cognitives en rationalisant nos actions ou en écartant les nouvelles informations (le biais de confirmation, j’y reviendrais bientôt) qui pourraient entrer en conflit avec nos croyances peut nous être néfaste, notamment en nous poussant à prendre de mauvaises décisions.

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Pour éviter cet écueil, vous devez comprendre que la majorité des idées et concepts auxquels vous êtes confrontés ne sont pas vrais ou faux ; bons ou mauvais ; noirs ou blancs. Mais qu’ils se situent plutôt quelque part entre les deux : dans une zone grise. Une zone où une idée et son contraire peuvent être vraies — en fonction des circonstances, de l’environnement, des individus ou objets concernées, etc.

Un exemple :

  • Il faut manger moins de sel est vrai.
  • Il faut manger plus de sel est vrai également.

Comment est-ce possible ? Pour une personne qui a un rythme de vie normal, manger moins de sel est une bonne chose. Mais si vous êtes ultra-sportif et surtout si vous faites de l’endurance, vous devez manger plus de sel que la moyenne car vous en perdez beaucoup en transpirant.

Vous devez apprendre à vivre et à réfléchir malgré les dissonances cognitives. Comprendre qu’il est tout à fait possible que deux idées soient opposées mais vraies.

La marque d’une intelligence de premier ordre, c’est la capacité d’avoir deux idées opposées présentes à l’esprit, en même temps, et de ne pas cesser de fonctionner pour autant — Francis Scott Fitzgerald

En réalité, vous devez même chercher à créer des dissonances cognitives dans votre esprit, c’est à dire à remettre en cause régulièrement vos croyances, à vous mettre à la place de vos adversaires, à comprendre les systèmes de pensées opposés au votre.

Au moment de prendre une décision, un bon exercice à réaliser est de jouer l’avocat du diable en vous mettant à la place de votre adversaire — ou d’une personne qui pourrait avoir une croyance contraire à la votre — et en faisant tout votre possible pour remettre en cause votre propre idée ou raisonnement, en vous servant des arguments de votre adversaire.

En clair, vous devez vous forcer à considérer les arguments inverses, surtout quand ils défient les idées que vous préférez.

I never allow myself to have an opinion on anything that I don’t know the other side’s argument better than they do — Charlie Munger

(Traduction : Je ne m’autorise jamais à avoir une opinion sur quoi que ce soit avant de connaitre les arguments de l’autre partie encore mieux qu’ils ne les connaissent eux-même.)

Cette ouverture d’esprit vous permettra de prendre en compte plus d’options, de faire des choix mieux réfléchis, d’avoir une représentation du monde plus proche de la réalité.

(Qu’il s’agisse de scientifiques, d’entrepreneurs, d’investisseurs ou de créatifs, les plus grands cerveaux de la planète prennent chaque jour des milliers de décisions. S’ils sont capables de prendre autant de décisions, de résoudre des problèmes aussi compliqués, d’anticiper la façon dont le monde évolue, c’est parce qu’ils s’appuient sur des outils puissants mais malheureusement trop peu connus : les modèles mentaux. Les modèles mentaux sont des outils qui vous permettent de mieux appréhender le monde, de prendre de bonnes décisions, ou encore d’affronter les situations complexes avec plus de sérénité. Ils représentent une vraie boite à outils pour votre cerveau. Plus vous en connaitrez, mieux vous serez équipé pour prendre des décisions rapides et intelligentes. Je publie régulièrement sur mon blog de nouveaux modèles mentaux. Vous pouvez retrouver ceux déjà publiés ici : https://nicolascroce.com/modeles-mentaux/.)

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