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Comment gérer l’exposition de vos photos et les lumières difficiles — en moins de trois secondes

Il y a quelques jours, je vous ai expliqué le principe qui se cachait derrière le Système 3R™. Un système que j’ai inventé, et qui me permet, avec seulement trois réglages différents, d’être rapide et hyper-réactif sur le terrain. (Je vous explique ce système dans ses moindres détails dans ma dernière formation : Capturer l’Instant Décisif).

À la suite de cet e-mail, Bruno, un lecteur, m’a envoyé le message suivant :

Bonjour Nicolas

Interessant tes réglages de base et merci de les partager

Mais une question puisque tu utilises l’auto ISO, tu n’es donc pas en mode manuel — donc quel mode de mesure de la lumière utilises-tu : spot ? Matriciel ? Pondéré central ?

Bon dimanche

Bruno

La question de l’exposition est très intéressante, car à partir du moment où l’on prend une photo, on doit nécessairement gérer son exposition.

Or, sur le terrain, dans la vie de tous les jours, nous sommes souvent confrontés à des conditions difficiles de lumière — notamment les conditions qui sont peut-être les plus délicates à gérer : les forts contrastes.

Toute la problématique est donc de gérer correctement cette difficulté, tout en étant rapide et réactif. Comment, par exemple, réussir l’exposition d’une photo comme celle-ci, en moins de trois secondes :

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Comme je vous l’ai déjà expliqué, quand j’utilise le Système 3R™ en extérieur, je suis sur mon réglage de base, qui est :

  • Ouverture à f/11
  • ISO auto
  • Vitesse d’obturation à 1/250ᵉ de seconde

Je suis donc, pour répondre à la première question de Bruno, en mode manuel, mais avec les ISO en automatique.

Ça me permet de déterminer à l’avance l’ouverture et la vitesse d’obturation — qui ont un impact direct sur le rendu de mes photos — et de laisser mon appareil adapter les ISO en fonction de la lumière ambiante, sans avoir trop d’effet sur le rendu de mes photos — le bruit ne me dérange pas et ne change généralement pas le sens de mon image. (Tout cela aussi, je l’explique en détail dans la formation Capturer l’Instant Décisif.)

Mais continuons avec la deuxième question de Bruno : quel mode de mesure d’exposition choisir ?

Trois modes de mesure de l’exposition

Vous le savez probablement, il existe trois modes de mesure de l’exposition :

  1. La mesure évaluative ou matricielle, qui se base sur une moyenne des luminosités de toute l’image pour déterminer la bonne exposition,
  2. La mesure spot, qui est très précise et se base sur 5 % de l’image pour déterminer la bonne exposition, et enfin,
  3. La mesure à prépondérance centrale, qui se trouve, en quelque sorte, entre les deux premières, puisqu’elle se base sur 30 % de l’image — en donnant davantage d’importance au centre de votre cadre.

Quel mode de mesure de l’exposition utiliser ?

La mesure évaluative ou matricielle n’est pas assez précise. Elle fait une moyenne de tout ce qu’il y a dans le cadre, ce qui donne habituellement des résultats décevants lorsqu’il y a de forts contrastes. Les fortes lumières vont être un peu surexposées, les faibles lumières vont être un peu sous-exposées, et finalement, rien ne sera bien exposé.

La mesure spot, quant à elle, est trop précise. Si vous photographiez une personne qui se déplace et qui est à contre-jour, la moindre erreur de visée risque de complètement changer votre exposition. Selon que vous visiez la personne (sombre, puisque dans sa propre ombre, à contre-jour), ou quelques centimètres au-dessus d’elle (le soleil qui se couche), vous obtiendrez des résultats totalement différents.

La mesure à prépondérance centrale est donc un bon compromis. Suffisamment précis, mais pas trop quand même. J’utilise toujours ce mode de mesure de l’exposition, et je vous conseille de faire de même.

Le problème des forts contrastes

Quand la lumière est facile, c’est-à-dire qu’elle est douce et qu’il y a peu de contrastes (lorsqu’il y a du brouillard ou avant que le soleil ne se lève), l’exposition de vos photos est simple à réussir.

Avec le Système 3R™ et la mesure à prépondérance centrale, tout ce que vous avez à faire, c’est de viser votre sujet, appuyer à mi-course sur votre déclencheur pour faire votre mise au point, puis déclencher.

Cela se fait en moins de trois secondes, sans aucune difficulté, et vous êtes, dans ces conditions, capable de capturer des instants décisifs sans trop de difficultés.

Le problème, c’est que dans la vie de tous les jours, on est très souvent confronté à des lumières dures, de forts contrastes, et donc des conditions plus délicates à gérer.

Sur les deux photos suivantes, par exemple, il y a de forts contrastes :

L’une a été prise à l’intérieur d’un appartement, l’autre en extérieur. Comme quoi, nous ne sommes nulle part à l’abri : les conditions difficiles, on les rencontre partout dans la vie de tous les jours.

Pour gérer ces forts contrastes, il y a quatre choses extrêmement importantes à comprendre :

1/ Vous êtes obligé de perdre des détails quelque part

Quand il y a de forts contrastes, le capteur de votre appareil est incapable de tout enregistrer. Les zones trop sombres de votre image deviennent complètement noires ; celles trop lumineuses, complètement blanches.

Ce problème ne vient pas d’un mauvais réglage de votre part, mais d’une limitation du matériel (la plage dynamique de votre capteur). Il est donc inutile de vous évertuer à trouver le bon réglage ou une quelconque solution technique, il n’y en a pas — du moins, pas qui soit facilement utilisable sur le terrain, quand vous voulez être discret et rapide.

La seule solution qui existe, c’est d’accepter de perdre des détails dans certaines zones de votre cadre. En clair, de faire avec.

2/ Vous devez choisir ce que vous perdez ou conservez

Si vous êtes obligé de perdre des détails quelque part, il est extrêmement important de déterminer ce que vous acceptez de perdre, et au contraire, ce qu’il est essentiel de conserver — c’est-à-dire de correctement exposer.

C’est ce que j’ai fait sur cette photo par exemple :

Mon sujet, c’est le visage d’Alix, ma fille, qui jouait à l’intérieur d’un carton et regardait à travers un trou que j’y avais découpé.

Le carton en lui-même n’ayant aucun intérêt, j’ai choisi d’exposer correctement le visage d’Alix — mon véritable sujet.

Comme le contraste entre l’intérieur du carton (à l’ombre) et l’extérieur du carton (à la lumière) était important, mon appareil n’a pas pu tout enregistrer.

Ce qui est totalement surexposé est alors retranscrit en blanc sur ma photo. Le carton « disparait » et se transforme en un aplat blanc sans aucun détail.

Finalement, une grande partie de ma photo est mal exposée. Mais ce n’est pas un problème, puisque mon sujet principal, lui, est correctement exposé.

En réalité, c’est même un avantage. C’est ce qui fait l’intérêt et l’originalité de cette photo.

Et ça, c’est important de le garder en tête :

Lorsque vous saurez les gérer, les conditions difficiles de lumière ne seront plus des obstacles, mais au contraire, des opportunités de créer des photos originales et intéressantes.

3/ Séparer la mesure d’exposition de la mise au point

La mesure d’exposition, c’est ce qui vous permet de gérer la lumière.

La mise au point, c’est ce qui vous permet de déterminer le point le plus net de votre image.

Par défaut, les deux actions se font au même moment et au même endroit : lorsque vous appuyez à mi-course sur votre déclencheur, et sur le sujet que vous visez.

Pourtant, il s’agit bien de deux actions différentes, qui peuvent tout à fait être séparées.

Vous pouvez réaliser votre mesure d’exposition à un endroit de votre cadre, et votre mise au point, à un autre endroit.

C’est ce que j’ai fait sur l’image suivante :

La mesure d’exposition a été faite sur les pavés (ils sont correctement exposés), et la mise au point, sur le petit garçon (c’est lui l’élément le plus net de l’image).

Vous devez absolument apprendre à séparer ces deux fonctions, sinon vous serez constamment embêté dans ce genre de situation.

4/ Gérer votre exposition en moins de trois secondes — sans même viser votre sujet

La dernière chose qui est importante, c’est de réaliser cette opération en moins de trois secondes, et idéalement, sans même viser votre sujet.

Si vous y arrivez, vous serez extrêmement rapide et extrêmement discret, tout en contrôlant parfaitement l’exposition de vos photos.

Ça vous sera utile pour réaliser des portraits sur le vif, comme celui-ci :

Ici, il y avait un fort contraste, mais il me fallait aussi agir vite pour ne pas être repéré et que cette personne change d’attitude. Si je l’avais visée avec mon appareil pour faire ma mesure d’exposition, elle m’aurait vite remarqué. En étant rapide et discret, j’obtiens des portraits bien plus naturels.

Cela dit, la méthode fonctionne aussi parfaitement bien pour des sujets statiques, comme sur cette photo :

Là encore, il y avait un fort contraste, et ma méthode d’exposition m’a permis de le gérer en un quart de seconde. Dans ce cas-là, je n’étais pas particulièrement pressé, mais être rapide est toujours un avantage — surtout pour ceux qui vous accompagnent et qui ne sont pas photographes.

Le principe de ma méthode d’exposition est très simple :

1/ Je mesure l’exposition en visant un endroit dont la luminosité est proche de ce que je veux voir correctement exposé.

2/ Je verrouille mon exposition

3/ Puis je cadre, fais ma mise au point, et déclenche.

Cette méthode me permet d’être rapide et discret.

Je peux réaliser ma mesure d’exposition sans viser mon sujet.

Je peux même la faire avant que mon sujet ne soit là (si je trouve une petite ruelle, je peux préparer mon coup avant qu’un sujet ne rentre dans mon cadre).

Je peux aussi la réaliser sans même regarder mon appareil photo, ni mettre mon œil dans le viseur — il n’y a pas plus discret que cette méthode.

Ça y ressemble fortement, mais non, ce n’est pas de la magie !

C’est au contraire un système très simple à comprendre, et que vous pourrez vous approprier et utiliser quel que soit votre matériel — et même si vous n’avez pas un super bon niveau technique.

Et je peux vous assurer que cette méthode de mesure de l’exposition, couplée avec le système 3R™, va totalement bouleverser la façon dont vous prenez des photos.

Vous marchez dans une ruelle à contre-jour, vous apercevez un petit garçon qui trébuche devant vous, et boom ! en moins de trois secondes, vous êtes capable de déclencher en ayant eu le temps de gérer votre exposition.

Non seulement vous avez votre instant décisif, mais en plus, le petit garçon se transforme en une silhouette qui se détache des pavés de la ruelle à contre-jour — la photo est bien meilleure.

Idem avec vos enfants ou petits enfants. Comme je vous l’ai montré avec la photo de ma fille Alix : avec cette méthode, vous réaliserez des portraits bien plus réussis et originaux.

Dans ma dernière formation, Capturer l’Instant Décisif, je consacre près d’une heure et demie à la gestion de l’exposition et des conditions difficiles de lumière.

C’est la vidéo la plus longue de la formation.

  • Je vous explique ma technique d’exposition dans les moindres détails
  • Je vous explique comment paramétrer votre boitier
  • Comment l’utiliser en parallèle du Système 3R™
  • Je vous donne des exemples
  • J’analyse des photos
  • Je vous explique pas à pas ma manière d’agir sur le terrain, pour que vous soyez immédiatement capable d’utiliser la méthode, et ainsi gérer les forts contrastes et les expositions en un clin d’œil.

Une fois que vous connaitrez la technique, les forts contrastes ne vous feront plus peur.

Au contraire, ils deviendront de formidables opportunités de prendre des photos plus originales et intéressantes.

La seconde photo, je l’ai utilisée comme couverture de mon livre Principes de la photographie de tous les jours, et les gens me demandent toujours de quoi il s’agit.

C’est simplement un canal à Empuriabrava, photographié à travers un portail, dont les plaques métalliques étaient percées de trous carrés.

Le portail, à l’ombre, devient totalement noir, car je l’ai sous-exposé, alors que le canal est correctement exposé.

J’ai pris cette photo un matin, à quelques mètres de chez moi, alors que je promenais le chien — comme quoi, des photos intéressantes, il y en a partout.

Vous pourrez également utiliser cette méthode dans des situations plus classiques, où la lumière n’est pas spécialement difficile.

Elle vous permettra d’obtenir une exposition précise, qui correspond à vos envies, mais sans passer deux heures à modifier les réglages de votre appareil.

C’est ce que j’ai fait pour cette photo, par exemple, prise dans mon salon :

Dernier avantage de la méthode, et non des moindres, c’est sa réactivité.

Dès que vous déclenchez, vous êtes instantanément prêt à prendre une autre photo, même si cette seconde image demande une exposition complètement différente.

Si deux instants décisifs se succèdent, vous serez capable de les capturer tous les deux, même si l’un est à contre-jour, et l’autre éclairé de face.

Encore une fois, ce n’est pas de la magie. C’est simplement une technique qu’il m’a fallu des années à mettre au point, et qu’aujourd’hui je vous explique dans ma dernière formation : Capturer l’Instant Décisif.

Pour découvrir tous les détails de cette méthode, le Système 3R™, ainsi que de nombreuses autres techniques et astuces pour être réactif, faire confiance à votre intuition, capturer des scènes éphémères de la vie de tous les jours, et même entrainer votre inconscient, il vous suffit de vous inscrire en cliquant sur le lien suivant :

> Je m’inscris sans attendre !

IMPORTANT : je vous rappelle qu’aujourd’hui, c’est le dernier jour pour vous inscrire en profitant de l’offre de lancement à – 50 %.

→ Ce soir à minuit, le prix de la formation doublera.

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