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L’argent est moralement neutre

    L'essentiel de la photo, livre photo, Nicolas Croce

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    Pour les Stoïques, l’argent est quelque chose de moralement neutre, qui n’est ni prescrit, ni interdit ; ni bien, ni mal — c’est un indifférent (adiaphora, du grec ancien ἀδιάφορα, signifiant « les choses indifférentes »), comme le sont notamment la santé et la célébrité.

    Ce qui compte, avec les indifférents, ce n’est pas la chose en elle-même, mais plutôt la façon dont on l’emploie — l’argent est neutre, mais pas celui qui l’utilise. Les choses indifférentes doivent, selon les Stoïques, être employées ou abordées de manière convenable, c’est-à-dire en vertu de la raison.

    Sénèque, philosophe de l’école stoïcienne, fut extrêmement riche. Il considérait l’argent comme un indifférent positif — tant pis si l’on en manque, mais si l’on peut en avoir, tant mieux — et n’hésita donc pas à s’enrichir. Il amassa une grande fortune tout au long de sa vie. L’argent lui permit d’augmenter son pouvoir et son influence, qu’il utilisa positivement, et cela ne l’empêcha pas de mener une existence vertueuse, loin des excès et de la démesure.

    Dans l’éthique stoïcienne, « la moralité de l’acte ne réside pas dans l’acte lui-même, mais dans l’intentionnalité qui y préside, et dans la manière dont celui-ci est réalisé ; en d’autres termes, dans l’agent lui-même ».