La souffrance ne vient pas de la réalité, mais du décalage avec ce que nous voudrions qu’elle soit
Remémorez-vous la situation dans laquelle vous vous trouviez la dernière fois que vous avez ressenti de la frustration. Peut-être que c’était lorsque vous faisiez la queue au supermarché, lors d’un repas en famille, ou encore au cours d’une discussion avec une certaine personne…
Si vous y réfléchissez et que vous êtes totalement honnête avec vous, ce qui vous frustrait réellement n’était pas la situation en elle-même, mais le décalage qu’il y avait entre cette situation et ce que vous auriez aimé qu’il se passe.
La queue au supermarché vous frustre parce que vous auriez aimé que ça aille plus vite. Ce repas de famille vous laissait un goût amer parce que vous auriez aimé qu’il se déroule autrement — que le plat ne soit pas trop cuit, que la même conversation blessante ne revienne pas une fois de plus, ou peut-être que les enfants soient plus sages… Et face à cette personne, c’est la même chose : vous auriez aimé qu’elle soit plus attentive à vos besoins, qu’elle prenne les devants, ou qu’elle vous propose de l’aide…