Se gérer soi-même : 60 enseignements issus de Managing Oneself (Peter Drucker)
Idée centrale du livre : dans une société de la connaissance, la première responsabilité d’un individu est de se gérer lui-même.
Concept clé : la méthode du feedback — observer systématiquement les résultats de ses décisions pour comprendre ce qui fonctionne réellement chez soi. Drucker insiste sur un point important : on ne se « construit » pas, on se découvre par l’action et l’observation.
Quelles sont mes forces ?
Avant de chercher à s’améliorer, encore faut-il savoir où l’on est réellement efficace. Drucker rappelle que la lucidité précède toute performance durable.
- Vous devez connaitre vos forces afin de savoir où est votre place.
- Pour découvrir vos forces, utilisez la méthode du feedback : à chaque décision ou action importante, notez le résultat escompté, puis, un an plus tard, comparez-le avec le résultat obtenu.
- Cette méthode révèlera vos forces — c’est important de les connaitre.
- Placez-vous dans des situations où vos forces peuvent produire des résultats.
- Travaillez à améliorer vos forces, et à acquérir les compétences et les connaissances qui vous manquent pour les exploiter.
- Abandonnez vos mauvaises habitudes — ce que vous faites, ou n’arrivez pas à faire, et qui limite votre efficacité et vos performances.
- En société, les bonnes manières sont vitales. Des choses aussi simples que dire « s’il vous plait », « merci », connaitre le nom de la personne, ou lui demander des nouvelles de sa famille, vous permet de travailler avec un collègue même si vous ne vous appréciez pas.
- La méthode du feedback vous indiquera également ce que vous ne devez pas faire.
- Dans de nombreux domaines, nous n’avons ni talent, ni compétences, et peu de chances d’être ne serait-ce que médiocre. Mieux vaut éviter les projets, les postes, ou les responsabilités en rapport avec eux.
- N’essayez pas de vous améliorer dans les domaines où vous êtes incompétent. Il vous faudra plus d’énergie et de travail pour passer d’incompétent à médiocre, que pour passer d’une bonne performance à l’Excellence.
- Trop d’entreprises, d’organisations ou de coachs s’attachent à transformer l’incompétence en médiocrité. Leur énergie, leurs ressources et leur temps seraient bien mieux employés à transformer les personnes compétentes en des éléments ultra-performants.
Comment est-ce que je travaille et apprends le mieux ?
La performance ne dépend pas seulement de ce que l’on fait, mais de la manière dont on le fait. Travailler contre sa nature est l’une des formes les plus sûres d’épuisement.