Lorsque je commence à écrire un article pour le blog, mon seul objectif est d’écrire un brouillon moisi.
J’ai une idée, j’écris ce qui me passe par la tête, comme si je discutais avec un ami croisé dans la rue.
Mon brouillon moisi manque d’organisation. Il est bourré de fautes, de répétitions, les phrases sont mal tournées et il contient beaucoup de mots inutiles.
Mais il a le mérite d’exister.
Mon brouillon moisi me sert à me lancer sans me mettre la pression.
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Je n’essaye pas d’écrire un chef d’œuvre, j’écris juste un brouillon moisi — et à chaque fois, je peux vous assurer qu’il est bien moisi ce brouillon.
The First Draft of Anything Is Shit — Ernest Hemingway
Une fois que j’ai terminé mon brouillon moisi, j’ai une base sur laquelle travailler. Je peux l’améliorer, retravailler les textes, rendre l’ensemble plus clair… En bref, le transformer en un article agréable à lire.
Mais si j’attaque mon écriture en me disant « je vais écrire un article génial », je doute, je réfléchis trop, je n’ose pas me lancer.
Cette stratégie est encore plus efficace lorsque j’attaque un livre.
Je n’essaye pas de créer un livre — et encore moins un bon livre —, j’écris simplement le brouillon moisi du premier chapitre, puis du second et ainsi de suite.
Quoi que vous vouliez créer, cette stratégie vous sera utile.
Ne vous mettez pas la pression en essayant de créer un chef d’œuvre. Créez simplement un brouillon moisi.