Beaucoup de photographes se définissent comme des photographes de rue, des photographes de paysage, des spécialistes du portrait…
Mais à quoi servent ces étiquettes ?
Vous êtes photographe et c’est largement suffisant.
Ne vous limitez pas à une discipline.
Ne vous sentez pas obligé de faire la même chose que les autres photographes de rue sous prétexte qu’un jour vous vous êtes mis dans la tête que vous étiez un photographe de rue.
Ces étiquettes vous limitent. Elles bloquent votre créativité.
Même si la rue est votre terrain de prédilection, certaines techniques utilisées en studio pourraient peut-être vous être utiles.
Ou pourquoi ne pas faire appel aux services de modèles photo mais les photographier dans un contexte de photo de rue ?
— Oui mais ce n’est pas ça la photo de rue…
— Mais on s’en fiche, justement !
Vous avez le droit de faire tout ce que vous voulez. Ne vous limitez pas en vous collant une étiquette inutile.
Même l’étiquette de photographe est limitante.
Vous pouvez par exemple travailler sur des projets qui mélangent peinture et photographie (ce qu’a fait Saul Leiter : Saul Leiter Painted Photos) ou encore musique et photographie (ce qu’a fait Ralf Gibson : Music for Lens and Guitar Live).
Peut-être que vous déclarer artiste ou créatif plutôt que photographe est suffisant.
Et même cette étiquette là est limitante, car vous pouvez être artiste et entrepreneur, artiste et sportif, artiste et investisseur, artiste et (grand)père ou (grand)mère…
Au final, nous sommes tous pareil : humains avant tout. Et cette étiquette là est la seule qui soit valable.
Oubliez les étiquettes et soyez vous-même avant tout. C’est le plus important. C’est ce qui vous rend original et ce qui fait que vos créations nous intéressent.