Durant la journée, il est fréquent que nous nous parlions à nous-mêmes. Ces mots que nous nous adressons sont importants, car sans que nous en ayons conscience, ils nous influencent, voire nous définissent.
Si nous nous répétons toujours les mêmes mots, nous finissons par les croire, et les intégrons à la façon dont nous nous représentons. S’ils transforment la vision que nous avons de nous-mêmes, ils transforment également notre caractère, puisque du premier découle le second. Et quand notre caractère change, la réalité se transforme, et nous prouve que nous avions raison de croire cela. Nos croyances se renforcent et s’ancrent alors un peu plus profondément dans notre esprit.
Un exemple tout bête, vous essayez le ski, et après quelques chutes, vous déclarez : « Je suis nul en ski ! ». Dès lors, vous aurez tendance à faire moins d’efforts et à vous décourager plus rapidement, puisque vous le savez, vous êtes nul en ski. À faire moins d’efforts, vous progresserez moins vite que les autres et la réalité confirmera alors ce que vous pensiez : vous êtes nul en ski. Une nouvelle croyance est entrée dans votre esprit. Une croyance limitante, puisqu’elle vous empêche de progresser.
Bien sûr, l’exemple du ski n’est pas catastrophique. Au pire, vous ne ferrez plus jamais de ski, ce n’est pas la fin du monde. Mais, dites-vous bien que si vous fonctionnez ainsi pour le ski, vous fonctionnez de la même façon dans tout ce que vous faites. Vous vous dites peut-être que vous n’êtes pas doué pour créer une entreprise, exprimer votre créativité, apprendre une nouvelle langue ou une nouvelle compétence, faire du sport, maigrir, lire, écrire, etc.
Une façon simple de limiter le risque de créer de nouvelles croyances limitantes, c’est de changer les mots que vous vous adressez. Vous devez enlever de votre vocabulaire les phrases négatives qui vous définissent, comme : « Je ne sais pas faire… », ou « Je suis nul en… », et les remplacer par quelque chose de positif et qui ne vous définit pas, comme : « J’apprends à faire… ».
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Si vous n’arrêtez pas de tomber au ski, ce n’est pas parce que vous êtes nul en ski, mais parce que vous êtes en train d’apprendre à en faire. Si vous apprenez, c’est normal que vous ne sachiez pas encore faire, que vous ayez du mal, qu’il vous faille du temps, mais vous pouvez être certain d’une chose : si vous y consacrez assez d’énergie et de temps, vous y arriverez, c’est certain.
Vous pouvez tout apprendre. Absolument tout. N’ayez jamais aucun doute là-dessus.