Henri Cartier-Bresson disait : n’ayez pas peur de la rue et des gens
Quand j’avais une dizaine d’années, je suis parti en voyage au Maroc. Aujourd’hui, la seule chose dont je me souvienne de ce voyage, ce sont les dresseurs de serpent ou de singes, le guide qui nous suivait partout en mobylette, ou les vendeurs de tapis qui nous invitaient chez eux à prendre le thé. J’ai quelques souvenirs de paysages, mais ils sont assez vagues. Ce qui m’a marqué et dont je me rappelle, ce sont les rencontres que nous avons faites. Lorsqu’on se remémore ce voyage en famille, c’est toujours des gens que l’on parle. Les anecdotes, les rencontres et les