Quand j’avais une dizaine d’années, je suis parti en voyage au Maroc. Aujourd’hui, la seule chose dont je me souvienne de ce voyage, ce sont les dresseurs de serpent ou de singes, le guide qui nous suivait partout en mobylette, ou les vendeurs de tapis qui nous invitaient chez eux à prendre le thé. J’ai quelques souvenirs de paysages, mais ils sont assez vagues. Ce qui m’a marqué et dont je me rappelle, ce sont les rencontres que nous avons faites.
Lorsqu’on se remémore ce voyage en famille, c’est toujours des gens que l’on parle. Les anecdotes, les rencontres et les aventures que nous avons vécues — comme de mettre les chaines pour passer le col du Tichka, au milieu d’un chaos de véhicules glissants en travers de la route et de personnes affairées à les pousser pour les maintenir sur la chaussée.
Et, quand on montre les photos, ce sont celles en rapport avec ces anecdotes qui ont le plus de succès — celles qui montrent les gens que nous avons rencontrés ; les gens dont nous parlons et dont nous nous souvenons.
Oui, ce que l’on retient, ce sont les humains. Si l’on s’en souvient, c’est parce qu’ils nous intéressent. Et s’ils nous intéressent, ils intéresseront aussi ceux qui découvrent nos photos.
Henri Cartier-Bresson disait : « Je crois qu’il faut éviter, pour un amateur, de se cantonner dans les sujets figés. Il ne faut pas avoir peur des sujets mouvants, de la rue, de voir ce qui s’y passe, des gens. » Il avait raison.
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Montrer des dizaines de photos de paysage, c’est vite ennuyeux. Montrer des photos de personnes et raconter les anecdotes qui vont avec, c’est bien plus intéressant.
Que vous partiez en voyage, visitiez une ville, assistiez à un évènement, ou preniez des photos dans la vie de tous les jours, rappelez-vous de photographier davantage d’humains. Vos photos seront plus intéressantes et le public sera ravi — peu importe qu’il s’agisse de vos proches ou d’inconnus qui découvrent vos images sur les réseaux sociaux, tous préfèreront découvrir des humains.
Photographier des inconnus, ce n’est pas toujours facile. Peut-être que cela vous fait peur, que vous n’osez pas le faire, que vous avez l’impression de déranger, que vous ignorez comment vous y prendre pour régler votre appareil ou interagir avec les inconnus… Toutes ces peurs sont très courantes, mais infondées et contre-productives.
Photographier des inconnus ne devrait pas vous faire peur, mais au contraire, devenir un jeu ; une activité plaisante et enrichissante ; une activité qui vous permet de vous ouvrir aux autres et de faire de belles rencontres ; une opportunité de réaliser de magnifiques photos que vous serez fier de montrer à tous.
Si vous ne savez pas ou n’osez pas photographier les inconnus, je vous invite à me rejoindre lors d’un workshop. Pendant tout un week-end, je vous apprendrai la technique, les subtilités de l’approche, et vous montrerai comment faire. Puis nous pratiquerons ensemble, jusqu’à ce que vous soyez capable de photographier n’importe qui — soit en restant incognito et discret, soit en abordant la personne pour lui demander de poser pour vous. Ces deux jours transformeront aussi bien vos photos que vous-même, vous verrez.
Cette année, quatre workshops sont au programme :
- Toulouse (20-21 mai 2023)
- Lyon (10 et 11 juin 2023)
- Bruxelles (24 et 25 juin 2023)
- Paris (8 et 9 juillet 2023)
Pour découvrir tous les détails de ces stages et vous inscrire, il vous suffit de cliquer sur le lien suivant : https://nicolascroce.com/workshops/
« Globalement, j’ai trouvé ce week-end très intéressant, très instructif, tant d’un point de vue photographique qu’humain. J’ai beaucoup apprécié la progression permettant petit à petit d’aller vers la photo de personnes “à bout portant”. En fait, jusque-là, quand je faisais des photos de rue, j’essayais de ne pas avoir d’humains. Là, n’étant pas gêné de photographier des gens, j’ai découvert qu’elles, ils sont plutôt belles et beaux. J’ai bien aimé à aller chercher des attitudes, des sentiments, à rechercher des moments cocasses. J’ai aujourd’hui moins de ressentiment à photographier à la sauvette ou apostropher le passant.e pour lui demander de le.a photographier. J’ai redécouvert la beauté des gens ! » — Marc