Les gens autour de vous agissent parfois de façon bizarre, sotte, malpolie, déplacée ou ridicule… Si vous n’y prenez pas garde, vous serez troublé par leurs actions — vous les jugerez, tirerez des conclusions hâtives, votre humeur changera, vous vous énerverez, voire vous sentirez attaqué personnellement.
Plutôt que de vous laisser influencer, mieux vaut, comme le conseil Arthur Schopenhauer, considérer ces personnes comme des spécimens à étudier : « Si vous tombez sur un trait particulier de méchanceté ou de sottise… veillez à ne pas le laisser vous contrarier ni vous affliger, mais à le considérer uniquement comme un élément qui vient s’ajouter à votre savoir – un nouveau fait à prendre en compte dans l’étude du caractère de l’espèce humaine. Votre attitude à l’égard de ce trait de caractère sera celle du minéralogiste qui rencontre un spécimen minéral très caractéristique. »
Lorsqu’une personne s’énerve par exemple, plutôt que de vous sentir attaqué, demandez-vous ce qui la pousse à agir ainsi. Essayez de vous mettre à sa place, de voir le monde comme elle le voit et de comprendre ce qui motive ce comportement. De votre point de vue, sa réaction est disproportionnée ou déplacée ; du sien, elle est parfaitement logique et justifiée — tentez de comprendre pourquoi.
En pratiquant la photographie de tous les jours, en vous intéressant aux inconnus que vous croisez dans la rue et en les photographiant, vous développerez cette capacité à observer les autres tout en conservant un certain détachement — une faculté qui vous sera d’une grande aide au quotidien.
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