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Devez-vous demander l’autorisation d’une personne, avant de la photographier dans la rue ?

(Regarder la vidéo sur Youtube : https://youtu.be/ff8deKMHzc8)

Devez-vous demander l’autorisation d’une personne, avant de la photographier dans la rue ? C’est une question que l’on me pose régulièrement, et à laquelle nous allons répondre aujourd’hui.

Imaginez. Vous marchez dans la rue, l’œil à l’affut, votre appareil photo en main, et soudain, un peu plus loin devant vous, vous apercevez une personne que vous adoreriez photographier.

Et là, vous hésitez. Que devez-vous faire ? Devez-vous aborder cette personne, aller la voir, et lui demander l’autorisation avant de la photographier ? Ou au contraire, devez-vous la photographier discrètement et sans qu’elle s’en aperçoive ?

C’est une question importante, car si vous hésitez et que cette personne se déplace, elle sera déjà derrière vous lorsque vous aurez pris votre décision.

Deux options pour photographier les inconnus dans la rue

Pour photographier les inconnus que vous croisez dans la rue, il y a deux options : photographier discrètement les gens ou les aborder et leur demander l’autorisation.

Photographier discrètement une personne vous permettra d’obtenir des portraits plus naturels. Des instants de vie. Vos sujets auraient fait exactement la même chose si vous n’étiez pas là, dans la rue, à les prendre en photo.

Dans ce mode de fonctionnement, l’idée c’est que les gens ne s’aperçoivent pas que vous les photographiez, au moins jusqu’au moment de déclencher. S’ils s’aperçoivent de votre présence après le déclenchement, ce n’est pas bien grave, puisque vous avez déjà votre photo.

L’autre possibilité, la seconde option, c’est d’aller voir les gens, de les aborder, et leur demander de poser pour vous. J’emploie le mot « poser », comme on pourrait le faire avec un modèle, car c’est bien de cela qu’il s’agit. À partir du moment où vous abordez quelqu’un, vous obtiendrez une image qui sera moins naturelle — un portrait posé. Votre sujet n’aurait pas fait la même chose que ce qu’il fait devant votre objectif si vous n’étiez pas là, si vous ne lui aviez pas demandé l’autorisation de le photographier. Même si vous lui demandez d’être naturel, il ne pourra pas l’être autant que s’il ne s’était pas aperçu que vous le photographiiez. Avec cette seconde option, vous aurez donc des portraits plus posés.

Quelle option choisir ?

Si vous aimez le naturel, l’instant de vie, c’est plutôt la méthode incognito qu’il faut choisir. À l’inverse, si vous préférez les portraits plus posés, demandez l’autorisation.

Sachez qu’il y a aussi une différence dans l’interaction. En mode incognito, il n’y a pas d’interaction ou presque. Vous vous baladez, apercevez un sujet, le photographiez sans qu’il s’en aperçoive, et continuez votre route. En mode abordage, il y a obligatoirement une interaction, un échange, un minimum de discussion. Demander l’autorisation à quelqu’un de le photographier permet de discuter, de faire des rencontres, de vivre des échanges parfois passionnants.

Je me souviens, à Lyon, lors d’un workshop, d’une vieille dame que l’on a abordée pour la photographier. Nous avons commencé à discuter dans la rue, puis elle nous a entrainé dans son immeuble, pour nous montrer de magnifiques escaliers en pierre de taille. Ensuite, elle voulait appeler l’une de ses amies pour que l’on visite un autre immeuble. L’interaction était très sympathique, mais nous avons eu du mal à clore la discussion pour reprendre le cours de notre workshop.

Et ça, ça peut être un inconvénient de la méthode dans laquelle on demande l’autorisation aux gens de les prendre en photo : ça prend davantage de temps. En mode incognito, vous pouvez multiplier les portraits, enchainer les clichés, en prendre des dizaines les uns après les autres, sans que ça vous ralentisse dans votre promenade. Mais à partir du moment où vous discutez, c’est un peu plus long.

Pratiquez les deux, jusqu’à être à l’aise

Au final, les deux approches sont intéressantes. Comme je le dis aux élèves qui participent à mes workshops, une méthode n’est pas meilleure que l’autre ; elles sont simplement différentes.

Par contre, ce que je conseille à mes élèves ; ce que je vous conseille ; et ce qui est important, c’est d’apprendre à faire les deux.

Vous devez absolument vous entrainer dans les deux types d’approche, jusqu’à être à l’aise, aussi bien en mode incognito qu’en abordant les gens pour leur demander de poser.

Pourquoi ?

Tout simplement parce qu’il y aura obligatoirement une approche dans laquelle vous serez plus à l’aise.

Laquelle ?

Ça dépend vraiment des personnes. Certains photographes sont plus à l’aise en restant incognito ; D’autres en abordant les gens et en leur demandant l’autorisation de les photographier. Vous aurez obligatoirement des facilités dans une approche, et plus de difficultés ou d’appréhension dans l’autre.

Et si vous ne vous forcez pas à faire les deux, vous ferez toujours le même type d’approche. Vous vous convaincrez que c’est celle grâce à laquelle vous obtenez les meilleures images, mais ce sera surtout celle qui vous fera le moins peur. Votre choix ne sera donc pas libre, mais dicté par la peur.

Vous devez donc vous forcer à pratiquer les deux approches, jusqu’à être assez à l’aise dans l’une comme dans l’autre. Une fois que ce sera le cas, lorsque vous apercevrez un sujet, vous pourrez choisir une méthode ou l’autre, en fonction du sujet, et non pas en fonction de vos peurs.

Il y a de fortes chances que, malgré la pratique et l’entrainement, vous préfériez une méthode plutôt que l’autre. Moi, par exemple, je prends la grande majorité de mes photos en mode incognito. Parce que je préfère les instants de vie, les scènes naturelles. Mais je sais que je peux faire les deux. Si j’aperçois une personne qui m’intéresse vraiment, qui mérite une photo posée, je pourrai l’aborder et la faire poser.

Conclusion

En conclusion, retenez qu’une méthode n’est pas meilleure que l’autre, il s’agit de deux approches différentes.

Chacune a des avantages et des inconvénients.

L’une vous fera plus peur que l’autre, mais forcez-vous à pratiquer les deux, jusqu’à être suffisamment à l’aise dans un cas comme dans l’autre.

Une fois que ce sera le cas, vous pourrez faire des choix en fonction de vos sujets, et non pas en fonction de vos peurs.

(Si vous avez du mal à aller vers les gens, à photographier des inconnus, n’hésitez pas à me rejoindre sur le terrain lors d’un workshop. Je vous expliquerai la technique, je vous montrerai comment faire, et vous réussirez vos premiers portraits de rue sans aucun problème, soyez-en sûr.)

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Nicolas Croce

Nicolas Croce

Photographe et auteur best-seller, Nicolas Croce est le numéro un des ventes en France dans sa catégorie. Chaque année, ses livres, formations, workshops et coachings aident plusieurs dizaines de milliers de personnes à progresser en photographie, développer leur créativité, s’épanouir dans leur pratique et vivre une vie heureuse. Amateurs ou pros, des photographes et créatifs du monde entier font confiance aux compétences uniques de Nicolas pour les aider à avancer.

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