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Faites de la beauté votre religion

Comme je vous en ai parlé dans mon dernier article, beaucoup de photographes se sentent frustrés dans leur pratique. C’est quelque chose que j’ai remarqué en accompagnant mes élèves et lecteurs depuis plusieurs années, et ça a été confirmé par vos messages et commentaires ces deux derniers jours.

Même si cette frustration est légère ou occasionnelle, le risque c’est qu’en la laissant s’installer dans votre esprit, elle y prenne de plus en plus de place. Et, à long terme, ce qui n’était qu’un léger inconfort peut détruire votre motivation, votre inspiration, faire que vous preniez moins de photos, voire vous pousser à arrêter la photographie.

Vous ne devez donc pas prendre ce problème à la légère, mais au contraire, corriger cela le plus tôt possible — et c’est ce que je vais vous aider à faire, dès aujourd’hui.

Avant d’aller plus loin, deux choses qu’il est important que vous compreniez :

  1. Si vous vous sentez frustré par votre pratique, dites-vous bien que vous n’êtes pas la seule personne à ressentir cela — vous êtes au contraire très nombreux, je peux vous l’assurer.
  2. Ce problème n’est pas de votre faute, mais plutôt celle des marques et de toutes les personnes qui ont quelque chose à vendre aux photographes. En effet, ils ont tout intérêt à cultiver et alimenter cette frustration, car elle vous transforme en une cible idéale : achetez le dernier appareil sorti, et tout ira mieux, vous verrez ! (C’est plus subtil que ça dans la réalité, mais vous avez compris le principe.)

Ceci étant dit, revenons à nos moutons. Comme je vous l’ai dit, longtemps, j’ai moi aussi ressenti cette frustration à propos de ma pratique. J’avais l’impression de ne pas être à ma place, de ne pas exprimer tout mon potentiel, de ne pas savoir où j’allais… J’avais beaucoup de doutes et ce n’était pas agréable, mais aujourd’hui tout est rentré dans l’ordre : je me sens épanoui dans ma pratique, j’ai confiance en mon travail, j’aime ce que je fais, je sais où je vais, bref, tout va bien.

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Qu’est-ce que j’ai fait pour résoudre mon problème ? C’est simple : j’ai transformé mon approche de la photo et défini une nouvelle pratique.

Cette pratique, je l’ai appelée la photographie de tous les jours. Le nom m’a été inspiré de la lecture de « Le zen dans l’art chevaleresque du tir à l’arc ». Ce livre, Henri Cartier-Bresson et Saul Leiter (entre autres) en parlaient souvent. Même s’il s’agit de tir à l’arc, il y est décrit une pratique qui colle parfaitement avec ma vision et ma façon d’aborder la photographie.

Depuis que j’ai adopté cette nouvelle pratique, je me suis aperçu en en parlant autour de moi qu’elle convenait parfaitement à beaucoup de photographes. Beaucoup ont été soulagés de la découvrir et l’ont aussitôt adoptée.

En même temps, ce n’est pas étonnant, puisque cette pratique est largement inspirée de celle des grands maitres de la photo, tels que Henri Cartier-Bresson, Saul Leiter, Joel Meyerowitz ou Vivian Maier ; et les grands maitres se trompent rarement — ce n’est pas pour rien qu’on les considère comme des grands maitres !

Avoir un nom pour une pratique, c’est bien, mais ce n’est pas suffisant. Depuis plusieurs mois, j’ai énormément travaillé à la clarification de cette pratique. La rendre simple à comprendre, accessible au plus grand nombre, et j’en suis arrivé à définir des principes.

Ces principes sont extrêmement simples, mais extrêmement puissants.

On peut les comparer aux principes que l’on trouve dans des livres comme Le Manuel d’Épictète ou Tao Te Ching de Lao Tzu. Les principes expliqués dans ces livres sont courts, mais profonds et importants. Ces ouvrages ont été écrits il y a des centaines d’années, mais continuent à se vendre comme des petits pains aujourd’hui, car tout ce qui y est dit reste vrai aujourd’hui — leurs principes sont intemporels. Ces livres peuvent être lus en moins d’une heure, mais vous pouvez les relire toute votre vie. À chaque fois, ils vous seront utiles — soit vous y découvrirez quelque chose de neuf, soit ils vous permettront de vous remettre dans le droit chemin.

C’est exactement ce que j’ai voulu créer pour la photographie de tous les jours. Une série de principes, simples, efficaces, rapides à lire et intemporels. Tout le monde peut les comprendre, tout le monde peut les appliquer, tout le monde peut s’approprier cette pratique. Elle ne dépend ni de votre niveau, ni de votre matériel, ni de l’endroit ou de l’époque où vous vous situez — ce sont des principes universels.

L’un de ces principes est le suivant : faites de la beauté votre religion.

Voici ce qu’il en est dit :

Un reflet, une lumière, un geste, un sourire, un détail… et soudain, la vie vaut le coup d’être vécue. La beauté est là, tout autour de nous. Nous la côtoyons chaque jour, mais la plupart des gens ne la remarquent pas. Il suffit pourtant d’ouvrir les yeux pour la voir et d’écouter son cœur pour la sentir. La beauté n’a aucun message, ni aucune utilité, elle n’en demeure pas moins essentielle. La beauté est. Le message de la fleur est la fleur. Inutile de chercher à l’expliquer ; simplement la contempler. L’art, c’est trouver la beauté dans le pire aspect des choses. Et c’est en voyant les choses telles qu’elles sont, en regardant dans leur cœur, que vous découvrirez leur beauté. La beauté est un besoin humain universel. Elle a le pouvoir de transcender la réalité, de donner un sens à la vie, d’atténuer nos souffrances et de nous guider vers l’idéal. La perfection de votre pratique et la recherche de la beauté doivent être vos seules obsessions. Apprenez à voir la beauté ; à la créer ; à la partager.

En quoi un tel principe peut-il vous aider ? Simple : à comprendre que la beauté est suffisante. Si vous voyez quelque chose de beau — quoi que ce soit —, vous devez l’apprécier, vous pouvez le photographier, et vous n’avez absolument pas à expliquer à qui que ce soit, ni pourquoi c’est beau, ni pourquoi vous avez décidé de le photographier.

Ne trouvez-vous pas cela libérateur ? Photographiez ce que vous trouvez beau, sans avoir à vous justifier — et en faisant cela, vous ferez le bien autour de vous, car nous avons besoin de plus de beauté dans ce monde.

Vous vous demandiez pourquoi vous pratiquiez la photo ? Simple : pour voir, apprécier et partager la beauté. C’est suffisant. Vous n’avez rien à prouver, pas d’objectif à atteindre, juste à apprécier et partager la beauté — c’est déjà énorme et extrêmement utile pour toute l’humanité, je peux vous l’assurer.

Vous voyez, je ne vous ai donné qu’un seul principe, et déjà vous vous sentez mieux, non ?

Eh bien, des principes comme celui-ci, j’en ai identifié une trentaine, et je vous en parlerai dans un prochain article que je publierai dans 48 heures (pensez à vous abonner à la newsletter pour ne pas le rater).

D’ici là, laissez-moi vous faire un petit cadeau. Voici une fiche qui reprend et illustre le principe dont je vous ai parlé aujourd’hui : faites de la beauté votre religion.

Cette fiche, vous pouvez la télécharger en cliquant ici : télécharger la fiche.

Elle est au format A4 et en haute définition (300 Dpi). Vous pouvez très facilement l’imprimer. Je vous conseille de le faire sur du papier photo pour une qualité optimale. Vous pourrez ainsi afficher ce principe à côté de vous pour vous le remémorer régulièrement, ou pourquoi pas le faire encadrer, ce sera magnifique vous verrez.

Dans mon prochain article, on parlera des autres principes de la photographie de tous les jours. D’ici là, n’hésitez pas à en parler autour de vous, à partager ce principe, à le publier sur les réseaux sociaux, à inciter d’autres personnes à l’imprimer, ou pourquoi pas à l’imprimer puis l’offrir à quelqu’un qui vous est cher.

La photographie de tous les jours va tout changer.

À très vite pour la suite !

(PS : Si le lien de téléchargement ne fonctionne pas, copiez l’adresse suivante, puis collez-la dans la barre d’adresse de votre navigateur : https://nicolascroce.com/wp-content/uploads/principes/27-beaute-Principes-Photographie-Nicolas-Croce.pdf)

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