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L’instant décisif — pourquoi tout photographe devrait être capable de le saisir

Qui n’a jamais entendu parler du fameux « instant décisif » de Henri Cartier-Bresson ?

Un instant décisif, c’est généralement un instant qui ne dure pas plus de trois secondes et qui ne se répétera jamais. L’idée derrière cette expression, c’est de capturer un instant qui, à lui seul, raconte une histoire ou transcende le moment.

De par le parcours d’Henri Cartier-Bresson, l’instant décisif est souvent associé à la photographie de rue ou au photoreportage. Mais je crois que tous les photographes auraient beaucoup à gagner s’ils étaient capables de capturer ces instants décisifs — même si la photo de rue n’est pas leur priorité.

Déjà parce que être rapide et réactif vous offrira de nombreuses opportunités de photos bien meilleures que celles que vous prenez aujourd’hui. Mais aussi, parce que pour être suffisamment rapide, vous serez obligé de faire appel à votre intuition et à votre inconscient, et cela aura un énorme impact sur vos photos.

Combien de temps dure un sourire ?

Lorsqu’un objet tombe, vous êtes capable de le rattraper au vol avant qu’il ne touche le sol. Mais êtes-vous capable d’utiliser votre appareil photo de la même manière ? Seriez-vous capable de photographier cet objet avant qu’il ne touche le sol ? Si ce n’est pas le cas, vous n’êtes pas assez rapide.

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Combien de temps dure un sourire, un baiser, ou l’envol d’une colombe ? Tant que vous ne serez pas capable de déclencher en moins de trois secondes dans toutes les situations, vous passerez à côté d’innombrables opportunités de photos magnifiques. Des images saisissantes, mais naturelles, qui capturent l’essence et la beauté de la vie de tous les jours.

La photo suivante est un bel exemple d’instant décisif :

À votre avis, combien de temps a duré le baiser sur ce banc ? Et pendant combien de temps la main de cet homme est-elle restée ainsi, suspendue, comme s’il avait été surpris par ce baiser ?

Quant à la jeune femme au premier plan, elle marchait. Une demi seconde plus tôt, elle n’aurait pas été dans mon cadre. Une demi seconde plus tard, elle aurait été devant le couple. Dans un cas comme dans l’autre, la photo aurait été ratée.

Il n’y avait qu’à cet instant précis que je pouvais déclencher.

La plupart des photographes n’accordent pas suffisamment d’importance à leur intuition

Le problème de la majorité des photographes, c’est qu’ils accordent trop d’importance à la technique, et pas suffisamment à leur intuition.

Ils ne sont pas assez rapides ; pas assez réactifs ; pas assez instinctifs dans leurs déclenchements.

Ils sont incapables de capturer un instant décisif.

Et ceci a de grosses répercussions sur leur pratique et leurs photos.

L’un de ces cas vous sera peut-être familier :

Je n’y vois plus rien depuis que j’ai acheté un nouvel appareil photo !

C’est assez fréquent, lors de mes workshops, qu’une personne me dise : « Je ne comprends pas, j’ai dépensé plus de 1 000 € pour acheter cet appareil, et j’ai l’impression que mes photos sont pires qu’avant ! »

Ou encore « Depuis que j’ai commencé à apprendre la photo, j’ai l’impression de voir beaucoup moins de choses interessantes qu’avant ! »

Ces situations sont frustrantes, car c’est comme si vous aviez jeté de l’argent par la fenêtre en achetant un nouvel appareil, ou que les efforts que vous faites pour améliorer vos photos étaient contre-productifs.

Mais d’où vient le problème ?

Vous accordez trop d’importance à la technique et pas suffisamment à votre intuition.

Quand vous utilisiez votre smartphone en mode automatique, vous n’aviez pas toutes ces considérations techniques dans la tête.

Vos photos étaient bien plus naturelles, bien plus intéressantes, et votre œil voyait davantage de choses, car il était libre.

J’ai toujours l’impression d’arriver trop tard !

Autre problème fréquent : « J’ai toujours l’impression d’arriver trop tard ! »

Imaginez la scène : vous voyez quelque chose d’interessant, qui fera une superbe photo, mais le temps de déclencher, l’action est déjà terminée.

C’est frustrant d’arriver trop tard, de passer à côté d’une belle occasion comme celle-ci.

Mais d’où vient le problème ?

Vous accordez trop d’importance à la technique et pas suffisamment à votre intuition.

Le temps de prendre votre appareil, de vérifier ou modifier les réglages, l’action est déjà terminée quand vous êtes enfin prêt à déclencher.

Si vous aviez juste pris votre appareil et déclenché, vous seriez arrivé à temps.

Dans la vie de tous les jours, les choses vont vite.

Que vous soyez dans la rue, en voyage ou en famille, si vous voulez obtenir de belles photos, vous devez être rapide et réactif.

Sinon, vous arriverez toujours trop tard.

Vous serez toujours frustré et déçu par vos photos.

Est-ce que je dois utiliser f/11 ou f/16 ? Et les ISO, 100 ou 200 ?

« Est-ce que je dois utiliser f/11 ou f/16 comme ouverture ? Et les ISO, je mets 100 ou 200 ? »

Vous êtes-vous déjà demandé s’il y avait une réelle différence dans le rendu de vos photos entre 100 et 200 ISO ? Et entre f/11 et f/16 ?

Dans la majorité des cas, il n’y a aucune différence.

100 ou 200 ISO ? On s’en fiche. Vous obtiendrez la même chose sur la plupart des appareils photo modernes.

F/11 ou f/16 ? Si votre sujet est à quelques mètres de vous, il sera net, et toute la scène autour de lui également, que vous utilisiez f/11 ou f/16 — surtout si vous utilisez un grand-angle ! (50 mm, 35 mm, 28 mm, etc.)

Là aussi, le même problème :

Lorsque vous accordez trop d’importance à la technique et pas suffisamment à votre intuition, vous vous posez des questions inutiles.

Vous doutez de vos réglages en permanence, et de vos capacités à obtenir la photo parfaite, par la même occasion.

Si vous pensez parfois « Je suis nul », ou « la photo, c’est compliqué », c’est que vous ne vous y prenez pas comme il faut.

Vous avez un problème.

S’il vous arrive de passer à côté d’un sujet intéressant sans même le voir, c’est la même chose.

Vous êtes accaparé par la technique, les réglages et votre appareil photo, et ne voyez pas ce qu’il se passe autour de vous.

Mes portraits ne sont jamais naturels…

Un autre cas classique :

« Ce week-end, j’étais assis sur une chaise, et ma petite fille jouait par terre. Elle était adorable. J’ai pris mon appareil photo, mais quand j’ai voulu déclencher, elle me regardait et me demandait : “Mamie, c’est moi que tu prends en photo ?” C’est frustrant, parce que je n’arrive jamais à avoir un portrait naturel quand elle joue. »

Là encore, le même problème :

Vous accordez trop d’importance à la technique et pas suffisamment à votre intuition.

Si vous n’êtes pas sûr de vos réglages et pas suffisamment rapide pour déclencher, vous vous faites repérer bien avant d’avoir pris votre photo.

Les enfants vous regardent plutôt que de continuer à faire ce qu’ils faisaient — et votre photo est loupée.

Les gens prennent la pose et arborent des sourires crispés, plutôt que de garder des expressions naturelles et réellement expressives — et votre photo est loupée.

C’est aussi pour cela que vos photos ne touchent pas émotionnellement les gens — parce que les expressions ou les actions de ceux que vous photographiez ne sont pas naturelles et sincères.

Elles sont crispées et forcées, parce qu’ils ont vu que vous alliez les photographier.

Personne ne peut rester naturel lorsqu’il a un objectif braqué sur lui pendant plusieurs secondes.

S’il vous faut deux minutes pour régler votre appareil, la plupart des sujets seront déjà loins quand vous déclencherez, les expressions de vos sujets ne seront pas naturelles, les gens passeront leur temps à vous attendre lorsque vous vous baladez.

De votre côté, entre frustration et peur de décevoir ou d’embêter les autres, vous prendrez moins de photos.

Vous progresserez moins vite, perdrez confiance en vous, et pire, risquez d’en vouloir à vos proches de ne pas vous laisser prendre les photos que vous aimeriez.

Sans compter que déçu par le résultat de vos photos, vous vous persuaderez que votre problème vient de la technique — ce qui est vrai — mais chercherez les mauvaises solutions — c’est-à-dire à contrôler encore davantage vos réglages —, et le problème ne cessera d’empirer.

Votre pratique sera de moins en moins naturelle, de moins en moins intuitive.

Vos photos ne vous ressembleront plus.

Et vous, vous aurez l’impression de suivre une notice Ikea, plutôt que de pratiquer une activité pleinement créative et épanouissante.

Si vous avez commencé la photo, c’est pour voir et photographier de belles choses, pas pour devenir un technicien hors pair — ne l’oubliez jamais !

La liste pourrait être sans fin…

Je pourrais continuer ainsi et lister des dizaines de problèmes que la plupart des photographes rencontrent, mais je pense que vous avez compris là où je voulais en venir.

De très nombreux problèmes sont liés à la même cause profonde :

Vous accordez trop d’importance à la technique et pas suffisamment à votre intuition.

Si vous appreniez à déclencher « à la Henri Cartier-Bresson », c’est-à-dire en déclenchant en moins de trois secondes quant un sujet se présente devant vous ;

Si vous étiez capable de capturer les instants décisifs que la vie vous propose chaque jour ;

Cela changerait beaucoup de choses à votre pratique et à vos photos :

  • Vous arriveriez à capturer des instants décisifs — cela va de soi ;
  • Vous seriez moins obnubilé par vos réglages — ce serait un soulagement, cela vous libèrerait l’esprit, et vous seriez plus concentré sur ce qu’il y a de plus important : vos sujets et ce qu’il se passe autour de vous ;
  • Vous perdriez moins de temps à déclencher — votre pratique serait plus fluide. Vous seriez alors moins gêné de vous arrêter prendre des photos, surtout quand vous vous promenez avec d’autres personnes, qui elles ne sont pas photographes ;
  • Vos photos seraient plus naturelles — les gens ne vous repèreraient pas quand vous les prenez en photos, et quand vous demandez à quelqu’un de poser, votre rapidité à déclencher lui éviterait d’avoir une expression figée et crispée.
  • Vous seriez bien plus sensible à la beauté et à la poésie du quotidien — car pour capturer des instants décisifs, il vous faudra améliorer votre sensibilité ; il faut voir les choses avant de pouvoir les photographier.
  • Vos photos auraient beaucoup plus d’impact auprès du public — car les sentiments ne peuvent toucher les cœurs que s’ils sont authentiques et naturels, et le seul moyen d’immortaliser de telles émotions, c’est de déclencher en moins de trois secondes, avant qu’on ne remarque votre présence et votre intention.
  • Vos photos vous ressembleraient davantage — car émanant de votre intuition, de votre inconscient, elles seraient plus authentiques, plus proche de la personne que vous êtes au plus profond de vous ;
  • Votre style photographique se révèlerait de lui-même — car c’est important de le comprendre, votre style, ce n’est pas un simple filtre ou preset que vous collez à toutes vos photos. Votre style, c’est vous — votre caractère, vos expériences passées, votre façon de voir le monde, d’aborder vos sujets, de les photographier, etc. Et déclencher intuitivement vous permettra de révéler tout cela au monde, d’une manière unique, bien à vous, qui vous ressemble.
  • Vous capturerez des instants de vie simples, naturels, mais tellement beaux — Car en déclenchant en moins de trois secondes, vous arriverez à photographier des expressions ou des scènes qui se seraient produites même si vous n’aviez pas été là.

Et tout ceci, vous le comprenez, ne se limite pas à la photographie de rue.

Les instants décisifs ne se limitent pas à la photographie de rue

Etre capable de capturer les instants décisifs vous sera utile si vous faites de la photo de rue, mais également en voyage, si vous faites des reportages, lorsque vous visitez une ville ou un village, lorsque vous participez à un évènement, lorsque vous passez une belle journée avec des amis, et même lorsque vous êtes en famille à la maison.

Dans mes livres, il y a énormément de photos prises chez moi, et que je réussis justement parce que je suis capable de déclencher en moins de trois secondes :

Sur cette photo, mon fils Aksel regardait le coucher de soleil par la fenêtre. J’étais à côté de lui, j’ai pris cette photo, et comme vous le voyez, son regard et son expression ne sont absolument pas changées par ma présence.

Juste après, il s’est retourné vers moi pour me demander si j’allais le prendre en photo. Il m’a donc repéré, mais après que j’ai déclenché — j’avais déjà ma photo.

En déclenchant en moins de trois secondes, vous arriverez à photographier des expressions ou des scènes qui se seraient produites même si vous n’aviez pas été là. Des instants de vie simples, naturels, mais tellement beaux.

Un peintre, un auteur ou un musicien peut imaginer une scène, puis la représenter dans son œuvre. Idem pour les émotions — elles peuvent être créées de toutes pièces par ces artistes.

Mais nous, photographes, partons toujours du réel. Aussi, pour que vos photos transmettent des émotions, il faut commencer par capturer ces émotions.

En déclenchant en moins de trois secondes, vos portraits seront plus naturels et vous photographierez des scènes ou des expressions sans vous faire remarquer.

Grâce à cela, les émotions que vous capturerez seront bien plus vraies et bien plus fortes.

Et si les émotions que vous capturez sont bien plus vraies et bien plus fortes, vos photos aussi, seront bien plus vraies et bien plus fortes.

Elles provoqueront des émotions, et toucheront le cœur de ceux qui les découvrent.

Lorsque vous êtes sur le terrain, quelque chose vous dit « Regarde ! Il y a un sujet, là, à photographier. ». Il ne s’agit pas d’une voix, mais d’une sensation, que j’appelle une étincelle.

Parfois, cette sensation est forte et claire — vous ne pouvez pas la louper. Mais la plupart du temps, elle est bien plus timide — presque imperceptible.

La majorité des photographes perçoivent uniquement les étincelles les plus visibles et passent à côté des plus discrètes. Ils ignorent donc d’innombrables sujets, et photographient seulement ceux que tout le monde voit.

Pour capturer les instants décisifs, vous devez développer votre sensibilité. Grâce à cela, votre quotidien se métamorphosera — vous y trouverez davantage de sujets intéressants ; vous y prendrez davantage de photos éblouissantes.

La photo précédente a été prise dans mon salon, alors que je préparais à manger. J’ai ressenti cette étincelle, et y ai répondu en déclenchant. Dans la même situation, la plupart des gens n’auraient rien vu.

Les instants décisifs sont partout !

Des instants décisifs, il y en a partout : en famille, en voyage, avec des amis, dans la rue, en reportage, à la maison, dans la campagne, quand vous jouez avec des enfants, quand vous travaillez, quand vous participez à des évènements ou des activités…

En bref, lorsque vous vivez.

En apprenant à déclencher en moins de trois secondes, la vie (re)deviendra votre terrain de jeu favori, et la photographie, un moyen de la vivre intensément.

Capable de déclencher en moins de trois secondes, débarrassé de nombreux freins et contraintes techniques, vous allez enfin retrouver l’envie d’explorer, de jouer, d’expérimenter et de prendre des photos à la moindre occasion qui se présente.

Etre suffisamment rapide et réactif pour déclencher en moins de trois secondes peut vous paraitre compliqué, voire impossible, mais je peux vous assurer que c’est bien plus simple que ce que vous pensez.

Il m’a fallu beaucoup de temps pour comprendre comment y arriver. J’ai passé des mois à étudier les grands maitres de la photo de rue, à les regarder agir sur le terrain, à demander des conseils à droite et à gauche pour comprendre comment ils faisaient.

Une fois le « secret » découvert, j’ai mis au point une méthode, qui aujourd’hui me permet de capturer ces instants décisifs sans aucun problème.

Mieux, cette méthode, je l’ai testée sur le terrain, avec des élèves, et en quelques jours, les résultats les ont étonnés eux-mêmes.

Ils ont, eux aussi, réussi à capturer des instants décisifs, alors qu’ils étaient bien trop lents avant de découvrir ma méthode.

Quel est le secret ?

Quel est le principe de la méthode ?

La première étape, elle se joue dans la tête.

Il faut apprendre à lâcher-prise.

Mais cet article est déjà long,

Je vous expliquerai tout ça dans mon prochain article, que je publierai sur le blog d’ici deux jours, c’est-à-dire mercredi.

Pour ne pas le rater, pensez, si ce n’est pas déjà fait, à vous abonner à ma newsletter.

(L’article suivant a été publié. Vous pouvez le lire ici : Déclencher en moins de trois secondes — serez-vous capable de relever le défi ?)

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