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Osez photographier à l’instinct

Beaucoup de photographes refusent d’écouter leur instinct, car ils ont peur de ne pas faire les choses comme il faut, ou qu’ils ont peur d’obtenir des photos de mauvaise qualité.

Quand vous ressentez cette impulsion qui vous pousse à saisir votre appareil photo et à déclencher, faites-le — même si toutes les conditions ne sont pas réunies pour vous assurer que la photo soit techniquement parfaite, ou même si vous avez l’impression de ne pas faire « comme il faut ».

J’ai longtemps été victime de ce bloquage. Je ne prenais des photos qu’en tenant correctement mon appareil, en mettant l’œil dans le viseur, en m’assurant que tous les paramètres soient correctement définis… Si ce n’était pas possible, je ne déclenchais pas.

Techniquement, mes photos étaient bonnes, mais elles manquaient cruellement de vie et d’authenticité.

Aujourd’hui, je prends parfois des photos en voiture, tout en conduisant, en tenant mon appareil à bout de bras, et en cadrant à l’aveugle — sans même regarder l’écran arrière de mon appareil. Idem dans la rue, je prends parfois des photos en tenant mon appareil contre mon bassin, avec comme seule indication de cadrage la direction que semble suivre mon objectif.

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Prendre ce genre de photos est assez simple. Si vous utilisez toujours le même matériel, vous vous habituerez à son angle de vision, et avec un peu d’entrainement, vous arriverez instinctivement à cadrer vos photos.

« I have learned the visual arc of my lens so well that I can be quite sure of what is in and what is out of the frame within a fairly close sense of the edges. » — Joel Meyerowitz

(Traduction : J’ai si bien appris l’arc visuel de mon objectif que je peux être tout à fait sûr de ce qui entre et de ce qui reste en dehors du cadre, même pour les éléments qui sont assez proches des bords.)

Lorsque vous photographiez ainsi, à l’instinct, vous devez accepter que vos photos ne soient pas parfaites. Vous devez même aller plus loin, et apprendre à aimer les imperfections de vos images, car ce sont justement ces imperfections qui leur donnent de l’intérêt et un charme unique.

« I love shooting from the car because there is a purity to the gesture of reaching for the image. The image is what it is, and I accept it with all its shortcomings, flaws, crazy tilts, fragmentary bits and pieces which fall in wherever they do, and in a way they refresh my seeing and remind me to stay open to the suggestive impulsive side of photography. » — Joel Meyerowitz

(Traduction : « J’adore photographier depuis la voiture, car il y a une pureté dans le geste de la création de l’image. L’image est ce qu’elle est, et je l’accepte avec toutes ses imperfections, défauts, inclinaisons folles, éléments qui se retrouvent un peu n’importe où dans le cadre. D’une certaine manière, ils rafraîchissent ma vue et me rappellent de rester ouvert au côté impulsif et suggestif de la photographie. »)

Photographier ainsi, à l’instinct, est comme une libération pour le photographe. Du jour au lendemain, il trouve des sujets intéressants à photographier partout où il se trouve. D’un seul coup, ses photos prennent vie. Elles semblent plus naturelles, plus authentiques, plus vraies — elles deviennent plus intéressantes.

Photographier à l’instinct, c’est ce que j’enseigne aux élèves de mes workshops. Si vous voulez y participer, il me reste quelques places pour Nice (15 et 16 mai), Toulouse (19 et 20 juin), et Nantes (3 et 4 juillet). Les autres dates sont complètes et aucun nouveau workshop ne sera organisé cette année. Pour plus d’infos à propos des workshops, c’est ici : Les Workshops de Nicolas Croce, et si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser.

(Joel Meyerowitz est l’un de mes photographes préférés. En 2015, il a créé un blog et y a publié une photo par jour pendant un an. En le découvrant, je me suis souvenu des mots de Sénèque, le philosophe stoïcien : « Tu dois choisir un nombre limité de maitres-penseurs, et te nourrir de leur génie, si tu veux en tirer des idées qui resteront ancrées dans ton esprit. ». J’ai alors décidé de lire l’intégralité du blog de Joel Meyerowitz, en prenant mon temps, et de partager avec vous toutes les idées que cette lecture pourrait faire naitre dans mon esprit. C’est ainsi qu’est né le projet « A second time around the sun », dont l’article que vous venez de lire fait partie. L’intégralité du projet est à votre disposition ici : a second time around the sun.)

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