Je ne suis pas un photographe de rue, car je trouve cette étiquette trop limitante, mais un photographe du quotidien. Je prends des photos où que je sois et quoi que je fasse. Parfois c’est dans la rue, mais ça peut également être dans la nature, en voyage, en famille, lorsque je travaille, quand je sors mon chien, que je pars faire du VTT… En bref, quand je vis — et vivre, je ne fais que ça, chaque jour, du soir au matin.
Je n’attends pas le week-end pour vivre, je n’attends pas de partir en voyage pour vivre, je n’attends pas que la lumière soit bonne, qu’il fasse beau, que je sois inspiré, ou que les planètes s’alignent…
J’essaye de vivre du mieux que je peux, et si au passage je prends de belles photos, c’est tant mieux.
Les photographes du quotidien n’ont pas besoin d’attendre les conditions parfaites, car ils savent s’adapter. Ils n’ont pas besoin de matériel particulier — ils font avec ce qu’ils ont sous la main. Ils ne planifient pas leurs prises de vues à la manière d’un photographe de mode, mais répondent à leur environnement, à ce qu’ils voient, aux évènements qui se déroulent devant leurs yeux.
Les photographes du quotidien vivent — et amènent avec eux leur appareil photo. Ils prennent des photos intéressantes où qu’ils soient et quoi qu’ils fassent. Ils adaptent la photo à leur vie et pas leur vie à la photo. Ils cherchent des sujets à photographier, pas des excuses derrière lesquelles se cacher. Leur œuvre ressemble à un journal intime — authentique et personnel —, plus qu’à une performance artistique — conçue pour satisfaire le public.
Etre photographe du quotidien, c’est pour moi la plus belle et la plus enrichissante façon de pratiquer notre art ; et c’est celle que j’enseigne aux élèves qui participent à mes workshops.
Si vous voulez devenir un photographe du quotidien, inscrivez-vous ici : https://workshops.nicolascroce.com/