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#QuestionPhoto n°4 : DxO et Lightroom, OM-d E-M5 Vs GX7, choisir un ordinateur portable, photo de mariage, architecture et micro 4/3

 

Marie Clamamus (Facebook) : Quand on a déjà LR, qu’apporte DxO en plus (en tant que module externe) ? Dans mon flux de travail actuel, je pars du fichier RAW que je retravaille (tonalité, présence…). Puis je l’exporte en JPEG. Mais j’ai cru lire que quand on passe de LR à Dxo pour faire des modifications, puis qu’on revient dans LR, les modifications apportées sont “figées” dans la photo (faisant ainsi perdre le côté non destructeur à LR). Est-ce bien ça, et si oui quel en est l’avantage ?

Point de vue fonctionnalités, DxO fait à peu près la même chose que Lightroom, mais il est un peu limité en ce qui concerne la gestion du flux de travail dans son ensemble.
Par contre, DxO est souvent considéré comme plus performant pour le développement des fichiers RAW, la correction des déformations liées à l’objectif et au boitier que tu utilises, ainsi que pour la réduction du bruit.
Depuis quelques mois, DxO a amélioré la façon dont leur logiciel s’intégrait dans le flux de travail Lightroom.
lightroom-dxo-workflow
En gros, tu importes tes photos dans Lightroom, comme tu as l’habitude de le faire. Tu peux à ce moment là sélectionner tes photos, les classer, leur attribuer des tags, etc.
Avant de faire des retouches, tu exportes ta photo dans DxO. La photo sera alors toujours au format RAW.
Tu peux alors retravailler ta photo dans DxO, et notamment faire la conversion RAW, corriger les déformations de perspectives, réduire le bruit, etc.
Une fois que tu en as terminé avec DxO, tu repasses ta photo sous Lightroom (ça se fait en un clic depuis DxO).
Cette fois ta photo sera convertie au format DNG, JPG, ou TIFF. Je te conseille le DNG, qui est plus ou moins un format RAW standardisé.
De retour sous Lightroom, tu peux maintenant finir tes retouches (suppression des défauts, filtre gradué, filtre radial, pinceau de retouche sélective, etc.), puis classer ta photo, ou la publier.
Avec ce nouveau flux de production entre Lightroom et DxO, il y a très peu de perte de qualité.
Par contre, une fois que tu exportes ta photo de DxO à Lightroom, les modifications que tu as faites sous DxO ne pourront plus être modifiées depuis Lightroom.
Mais, sous Lightroom, ta photo originale est toujours disponible. DxO ne fait qu’une copie de ton fichier original.
Tu pourras trouver tous les détails concernant ce nouveau workflow sur le site de DxO. Le tuto est en anglais, mais il y a beaucoup d’images, donc pas très compliqué à comprendre.

Emmanuelle Combaud (Twitter @Emmie1976) : L’Olympus om-d e-m5 gère-t-il mieux le bruit que le GX7 que je trouve limité concernant sa gestion des ISO ?

J’avais un Panasonic GX7, que j’ai remplacé par un Olympus OM-D E-M5 MKII.
Je n’ai pas fait de test de performance de ce côté là, mais d’après mes premières impressions, oui je pense que le E-M5 gère mieux le bruit lors de la montée des ISO.
Le stabilisateur de l’Olympus est également très très performant. Du coup, il permet de limiter grandement la montée des ISO par rapport au GX7, dans des conditions d’éclairage similaires.
Mais la ou je trouve l’Olympus le plus bluffant par rapport au Panasonic, c’est du côté de la plage dynamique du capteur. Celui de l’E-M5 MKII est beaucoup plus performant que le GX7.

Isabelle Modave (Facebook) : Je voudrais m’acheter un nouveau portable, j’hésite entre une configuration i5 avec un disque 128 SSD ou un i7 avec disque 256 SSD. Y a t il vraiment une grosse différence entre ces deux configurations pour traiter mes photos avec Lightroom ?

L’i7 sera plus rapide, mais ça ne sera pas non plus le jour et la nuit avec l’i5. Et ça dépend également du modèle d’i5 et d’i7 dont tu parles. Un i5 haut de gamme sera très proche d’un i7 bas de gamme.
De plus, le processeur n’est pas le seul composant qui fait la rapidité de ton ordinateur.
En ce qui concerne le disque dur, le SSD est un très bon choix, puisqu’il est beaucoup plus rapide qu’un disque classique.
Pour sa taille, tout dépend de l’utilisation que tu en fais, et du nombre de photos que tu as.
Il faut savoir que sur les 128Go vendus, quasiment 50Go seront utilisés par le système d’exploitation et les différents programmes que tu installeras sur ton ordinateur.
Pour de la photo, j’hésiterai plutôt entre 256Go et 512Go qu’entre 128Go et 256Go.
Et même avec 256Go, si tu as beaucoup de photos, il faudra certainement que tu prévoies un disque dur externe ou un NAS pour stocker tes photos. Lightroom gère ça très bien ne t’inquiètes pas.
Entre les deux ordinateurs dont tu me parles, je pencherai donc plutôt vers l’i7 256Go SSD.
Jette un coup d’oeil sur cet article, ça pourra t’aider : Photographes : Comment choisir votre ordinateur

Rachel Joaquim (Facebook) : J’ai un mariage fin du mois. Je voulais savoir si je peux travailler tout en 50mm, ou si d’autres objectifs me seront utiles.

Tout est possible, mais n’avoir qu’un 50mm pour couvrir un mariage me parait compliqué et risqué.
Si tu n’as qu’un 50mm, c’est toi et tes pieds qui devront faire office de zoom. Tu devras te déplacer pour obtenir le cadrage qui t’intéresse.
Or, souvent lors des mariages, le rôle du photographe est de se faire le plus discret possible.
Pour ne prendre qu’un exemple, lors de la cérémonie des alliances à l’église, je vois mal un photographe se mettre en plein milieu, cachant le spectacle à toute l’assistance, juste pour cadrer sa photo comme il le veut.
Avec un téléobjectif, tu peux te tenir à distance, et obtenir le même cadrage, sans gêner ni les mariés, ni les spectateurs.
photographie-de-mariage
Pour un mariage, je te conseillerai plutôt un objectif avec un zoom. Tu peux prendre ton 50mm pour les séances de portrait.
L’idéal serait même d’avoir deux boitiers, un monté avec un zoom, et l’autre avec ton 50mm.
Ceci te permet de parer à toute situation inattendue, en ayant des réglages différents sur les deux boitiers par exemple.
Et encore mieux, ce serait un assistant photographe, qui aurait le deuxième boitier, pour avoir un autre point de vue que le tiens sur tous les moments importants de la cérémonie.
Mais là, la facture risque d’être un peu salée pour les mariés.

Alain de Nantes (Facebook) : Que me conseilles-tu comme objectif grand angle focale fixe en micro 4/3 pour de l’architecture ? J’ai un Olympus OM-D E-M10 avec un 14-140mm et j’ai l’intention d’acheter un objectif Olympus 12mm f/2.0.

Alors, avant de te répondre, je tiens à te préciser que la photographie d’architecture est une discipline bien spéciale, et que je ne suis pas un spécialiste de la chose.
Un 12mm en micro 4/3 sera équivalent à un 24mm, ce qui me semble une bonne focale pour de l’architecture : assez grand angle pour photographier des grands bâtiments, mais sans être un trop grand-angle, qui aurait l’inconvénient de créer beaucoup de déformations à cause de la perspective.
olympus-digital-12mm-20-ed-msc-lens
Pour limiter l’effet de déformation due à la perspective avec ce genre d’objectif, il te faudra te reculer au maximum, et idéalement te placer en hauteur, pour que ton objectif soit le plus possible parallèle à la façade que tu essayes de photographier.
Aller dans le sens inverse, c’est à dire jouer avec les déformations et exagérer les perspectives peut également donner des photos sympas. Dans ce cas, plus tu seras proche du bâtiment, et plus tu seras en contre-plongée, plus les déformations seront amplifiées.
Je ne connais pas spécialement l’Olympus 12 mm / F 2,0, je ne l’ai jamais essayé, mais de ce que j’ai pu lire rapidement sur les forums et essais techniques, l’objectif a l’air de bonne qualité et performant.
Sinon, si tu veux vraiment des photos d’architecture qui font pro, il te faudra certainement investir dans un objectif à décentrement. Ce genre d’objectif, en basculant, permet de limiter grandement l’effet de la perspective. Mais pas sur qu’il en existe en micro 4/3.
CANON-TS-E 17MM-F-4L
Le prix de ce genre d’engins est également assez élevé, comme tu peux le voir pour le Canon TS-E 17mm f/4L, qui est une référence en la matière, mais qui dépasse allègrement les 2 500€.

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Nicolas Croce

Nicolas Croce

Photographe et auteur best-seller, Nicolas Croce est le numéro un des ventes en France dans sa catégorie. Chaque année, ses livres, formations, workshops et coachings aident plusieurs dizaines de milliers de personnes à progresser en photographie, développer leur créativité, s’épanouir dans leur pratique et vivre une vie heureuse. Amateurs ou pros, des photographes et créatifs du monde entier font confiance aux compétences uniques de Nicolas pour les aider à avancer.

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5 réponses

  1. Hello,
    J’utilise DxO OP 10 et Lightroom. Ce qui a été dit est assez juste pour une petite production. Quand je rentre avec 500 à 700 photos de spectacle, il faut aller vite car c’est de l’actu pour produire un album. En théâtre, c’est 90% de réussite, en concert, c’est plus proche de 10% si on est dans la fosse. Question d’éclairage surtout et de bousculade aussi 😉
    Le truc, c’est de partir directement dans DxO pour produire des JPEG optimisés afin de limiter le bruit, d’équilibrer la balance des blancs et l’accentuation afin d’avoir une série homogène. Ensuite, il faut trier et fournir. Paradoxalement, ça va beaucoup plus vite pour le théâtre car ils souhaitent toutes les photos réussies. Inutile d’utiliser LR à ce moment, ce qu’il faut c’est proposer des images en format HD et en format web. J’utilise Photoscape (gratuit) pour le web avec signature.
    Pour réaliser plus tard une série limitée, LR va devenir utile pour travailler sur de petits lots d’images mais je préfère passer encore par DxO OP 10 avec ou sans Filmpack, fignoler mon traitement, exporter en TIFF 16 bits avant d’utiliser LR. C’est beaucoup plus rapide que ce que DxO suggère : démarrer dans LR pour y revenir plus tard. Ca fait bourriner la bécane le double du temps nécessaire et je ne sais-pas pourquoi.
    Si vous n’êtes-pas sûrs de conserver vos raws intacts, travaillez sur une copie, c’est bête mais c’est imparable. Surtout, ne croyez-pas qu’une fois ce traitement terminé vos raws sont inutiles, les logiciels évoluent et je redécouvre des images prises au D200 retraitées avec les dernières versions. Le jour et la nuit.
    Enfin, pour éliminer quelques idées reçues, DxO OP 10 ne nécessite-pas un super-calculateur et n’est plus une usine à gaz depuis longtemps. Essayez-le gratuitement pendant 30 jours 😉 Mon PC est un vieux Quad Core en socket 775 mais muni d’une carte graphique R9 – 270X que je conserverai si je change de machine. Je traite 700 raws de D7000 en 1h30 maxi. DxO a pourvu son logiciel phare d’une fonction permettant d’utiliser la puissance du GPU (puces de la carte graphique). LR me sert plus à fignoler de petites séries et mes impressions papier. Là, il est imbattable !!!
    Fabrice

    1. Merci beaucoup pour ce retour Fabrice, super intéressant ! Je n’utilise pas assez souvent DxO pour connaitre tous ces détails, mais je suis certain que ça en aidera beaucoup !

  2. Pour éviter la montée en ISO et donc le bruit du GX7, j’ai limité les ISO max à 1600.
    Sur mon 70D, j’ai fait la même chose mais à 3200.

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