Flâner, c’est avancer lentement et sans direction précise ; c’est se promener au hasard et sans hâte ; laisser flâner son regard, son esprit, son imagination ; les laisser errer, divaguer ; perdre son temps.
Flâner, en réalité, est extrêmement difficile. Sortez prendre des photos sans aucun but ni objectif et vous vous en apercevrez vite. Vous hésiterez, vous tournerez en rond, vous ne prendrez que peu de photos, et rapidement, vous ferez demi-tour, abandonnerez et rentrerez chez-vous.
Avec un objectif, tout devient plus facile — même si celui-ci n’est pas en relation directe avec la photographie. Si vous allez faire vos courses au marché dimanche prochain, vous reviendrez avec des photos, c’est certain.
Le problème, c’est que lorsque vous vous fixez un objectif, vous allez toujours là où vous êtes à l’aise ; là où vous avez l’habitude d’aller. Même lorsque vous visitez une ville ou un pays inconnu, vous aurez tendance à explorer la même chose : les mêmes types d’endroits, fréquentés par les mêmes genres de personnes.
Ce n’est pas votre faute. Nous sommes tous comme cela. La Nature humaine est ainsi faite. L’inconnu nous effraye. Nous n’aimons pas sortir de notre zone de confort. Pourtant, en photographie, le hasard a beaucoup à nous offrir.
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Ce mois-ci, l’exercice que je propose dans le cadre de l’Université de la Photo est une sorte d’apprentissage de la flânerie. À chacune de vos sorties, vous aurez un objectif précis, mais cet objectif vous exposera au hasard, aux découvertes et aux destinations inconnues. Vous profiterez ainsi du meilleur des deux mondes.
Pour y participer, il vous suffit de rejoindre l’Université de la Photo : https://www.universite.photo/inscription